La province du Sud-Kivu a enregistré 10 998 cas de variole du singe (mpox) depuis le début de l’année, dont 8 738 guérisons et 13 décès, selon les chiffres communiqués ce mardi par le docteur Claude Bahizire, coordonnateur du programme de communication de la division provinciale de la santé.
Malgré la persistance des cas, le taux de létalité reste relativement faible. « Nous avons encore 356 cas actifs qui sont actuellement pris en charge dans différentes zones de la province », a précisé le Dr Bahizire dans une interview accordée à La Prunelle RDC.
La variole du singe touche désormais 34 zones de santé de la province. Parmi les zones les plus affectées figurent Miti-Murhesa, suivie de Nyangezi, Uvira, Kamituga ainsi que la ville de Bukavu, où des cas sont signalés dans les trois communes.
Face à la propagation continue du virus, le Dr Bahizire appelle à une implication collective, au-delà du personnel médical. « C’est une maladie qu’on ne peut pas éliminer uniquement avec les soignants. La communauté doit participer activement. En cas d’éruption cutanée, il faut systématiquement la signaler afin de confirmer ou non un cas de mpox et limiter la propagation », a-t-il insisté.
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Il a également rappelé que la prise en charge est entièrement gratuite sur tous les sites de traitement de la province. Le respect rigoureux des mesures d’hygiène reste crucial pour freiner la propagation de cette épidémie, qui affecte la République démocratique du Congo depuis plus d’un an, avec une concentration inquiétante au Sud-Kivu.