Sud-Kivu : appel à l’arrestation des agents impliqués dans des controversés contrats PPP, les spoliations et le scandale dans le secteur minier

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Sur un site minier à Kamituga, Sud-Kivu. Ph. La Prunelle RDC

La Société Civile du Sud-Kivu ne veut pas que l’autorité s’arrête à la suspension et/ou interdiction des controversés contrats de partenariat Public-Privés, des activités minières et des spoliateurs des parcelles et biens du domaine public et privé de l’Etat. Cette faitière des organisations exige que des personnes impliquées soient arrêtées et poursuivies.

En effet, le Gouverneur du Sud-Kivu a décidé de la suspension de l’exploitation minière sur toute l’étendue de la province, l’annulation des controversés partenariats Public-Privés. Des contrats signés en cascade par l’ancien Gouverneur et qui ont « enrichi des poches privées du Gouverneur sortant et ses amis au détriment du Trésor Public ». Dans la foulée, l’autorité provinciale a également décidé de l’interdiction de la spoliation des maisons, espaces et parcelles de l’Etat dans la province du Sud-Kivu.

Lire aussi : Sud-Kivu : suspension de toutes les activités liées à l’exploitation minière !

« Au Gouvernement provincial du Sud-Kivu : de faire arrêter tout agent impliqué dans la corruption ou trafic d’influence dans la vente illicite du patrimoine de l’Etat, les contrats PPP frauduleux et les commissions d’intermédiaires dans le secteur minier », appelle la Société Civile du Sud-Kivu.

Aux procureurs des juridictions du Sud-Kivu, la Société Civile recommande de se saisir d’office des cas infractionnels qui relèvent de leurs compétences en vue de décourager les antivaleurs et ne pas être complices des malversations financières et spoliations des maisons de l’Etat. Elle demande aux juridictions de rendre des jugements dans les délais légaux.

 A la population du Sud-Kivu, la Société Civile demande de continuer à dénoncer la mauvaise gestion dans tous les domaines et  d’exiger plus de transparence et de redevabilité de la part des gestionnaires de la chose publique. Aux médias, elle demande d’intensifier la sensibilisation sur la bonne gouvernance. 

Suzanne Baleke

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