L’ONUDI et le Japon ont fourni une formation dans le domaine de la production de bioéthanol à partir de la canne à sucre pour un usage médical, l’épargne et les prêts de groupe, ainsi que le développement de l’esprit d’entreprise à 300 femmes vulnérables dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) à travers le projet, « Autonomisation économique des femmes vulnérables vers la stabilisation sociale dans l’est de la République Démocratique du Congo».
Minako SUGA, Premier secrétaire et chef de coopération de l’Ambassade du Japon en RDC, a assisté à la formation sur la production du bioéthanol, qui couvrait la gestion de l’approvisionnement en matières premières, la gestion de la qualité du bioéthanol et la sécurité au travail.
Elle a encouragé les stagiaires en déclarant : « Par cette session de formation, le Japon entend contribuer à la paix et à la stabilité en soutenant l’autonomisation économique et la réintégration sociale des femmes vulnérables. Je suis convaincue que vous contribuerez à la réalisation d’une société pacifique et stable, en devenant une force motrice pour le développement de ce pays et de la région ».
Le projet, financé par le gouvernement japonais, est mis en œuvre en partenariat avec le gouvernement de la RDC, la Fondation Panzi, l’Université de Tokyo et une ONG japonaise, RITA Congo.
Le projet vise à libérer le potentiel des femmes congolaises en les intégrant dans la chaîne de valeur du bioéthanol, accentuant ainsi leurs contributions à l’industrie et aux services médicaux de santé, tout en renforçant leur participation économique pour leur indépendance financière et leur confiance en soi.
La production de bioéthanol commencera bientôt dans une usine installée par le projet dans l’enceinte de la Fondation Panzi à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu.