Une violente tempête s’est abattue sur Buta, chef-lieu du Bas-Uélé, dans l’après-midi du lundi 8 décembre 2025, causant d’importants dégâts matériels. Fort heureusement, aucune victime humaine n’est à déplorer, mais plusieurs infrastructures, dont des écoles, ainsi que de nombreuses habitations, ont été endommagées, exposant la vulnérabilité des villes congolaises face aux événements climatiques extrêmes.
Le Ministre provincial de l’Enseignement, Jean de Dieu Yimbika, a dressé un bilan alarmant : « Toitures arrachées, écoles endommagées et familles sans abri. »
Le secteur éducatif est particulièrement touché. De nombreux établissements publics et privés ont vu leurs classes devenir inutilisables, entraînant la suspension temporaire des cours pour sécuriser les lieux et organiser des solutions alternatives pour les élèves. Des centaines d’enfants se retrouvent ainsi privés d’école du jour au lendemain.
Au-delà des écoles, plusieurs quartiers ont été gravement affectés, laissant de nombreuses familles sans logement et contraintes de se réfugier chez des proches ou à la belle étoile. La solidarité locale est fortement sollicitée pour répondre à l’urgence.
Les autorités provinciales, en collaboration avec les partenaires humanitaires, ont promis une assistance immédiate : abris provisoires, kits de survie et denrées alimentaires.
Cette catastrophe rappelle que l’habitat dans de nombreuses villes de la RDC, y compris Buta, est construit sans normes de résilience suffisantes face aux intempéries violentes. La tempête de lundi n’est pas un simple fait divers météorologique : elle souligne l’urgence de renforcer l’urbanisme et la gouvernance urbaine pour prévenir de telles catastrophes à l’avenir.