Bukavu : CAPSA poursuit ses sensibilisations sur les effets néfastes du diabète

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À Bukavu, le Centre d’Appui à la Promotion de la Santé (CAPSA asbl) a organisé, ce mercredi 26 novembre 2025, une conférence-débat visant à sensibiliser et éduquer le public sur les effets négatifs du diabète, dans le cadre de la Journée mondiale du diabète célébrée chaque 14 novembre. Pour la période 2024-2026, le thème retenu est « Le diabète et bien-être physique, sociétal & mental », tandis que le sous-thème de l’année 2025 est « S’informer et s’engager pour le diabète au travail ».

L’activité s’est tenue dans la salle Concordia, sur l’avenue Mbaki, au quartier Ndendere, dans la commune d’Ibanda, en présence de plusieurs professionnels de la santé et membres de la communauté.

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Selon Marie Migani, directrice de CAPSA, la rencontre avait pour objectif principal de discuter de l’accessibilité à l’insuline pour les patients atteints de diabète de type 1 et de sensibiliser aux différentes complications liées à cette maladie.

« Nous nous sommes réunis pour montrer comment prendre en charge les complications du diabète et parler de l’accessibilité à l’insuline pour les patients du type 1 », a-t-elle expliqué.

Elle a également alerté sur l’impact de la crise sécuritaire actuelle, qui accentue le stress au sein de la population et aggrave la situation des personnes diabétiques.

« Avant la crise c’était pire, mais aujourd’hui c’est gravissime pour les patients diabétiques. Le stress permanent causé par l’insécurité augmente la glycémie », a-t-elle insisté.

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À l’occasion de cette journée, Marie Migani a encouragé les patients diabétiques à parler ouvertement de leur situation afin de recevoir des conseils susceptibles de prolonger leur vie. Elle a aussi appelé les responsables d’organisations à mieux accompagner leurs travailleurs diabétiques, en évitant toute forme de stigmatisation ou de discrimination.

De son côté, Kalezo Albert, médecin au Kivu Diabète Center, a rappelé que « maintenir les diabétiques en vie est un droit ».

Il a exhorté le gouvernement à garantir l’accès à l’insuline pour toutes les personnes qui en ont besoin, particulièrement les jeunes et les enfants, soulignant que sans ce traitement vital, « ils mourront ».

Édith Kazamwali

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