Bukavu : la physiothérapie, clé du vieillissement en bonne santé selon le kinésithérapeute Muzaliwa Cinamuka Olivier

la physiothérapie, clé du vieillissement en bonne santé
dans une salle de massage (Ph. tirers)

Restaurer, maintenir et améliorer la mobilité, la fonction et le bien-être des patients grâce à des techniques manuelles, des exercices et des modalités physiques : tel est l’un des objectifs majeurs de la physiothérapie, explique Muzaliwa Cinamuka Olivier, kinésithérapeute à l’hôpital Skyborn de Bukavu.

Il s’exprimait à l’occasion de la Journée mondiale de la physiothérapie, célébrée cette année sous le thème « Vieillir en bonne santé », un thème qui met l’accent sur le rôle crucial de la physiothérapie et de l’activité physique dans la prévention de la fragilité et des chutes chez les personnes âgées.

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Pour ce spécialiste, le lien entre physiothérapie et vieillissement en bonne santé réside dans la capacité de cette discipline à préserver la mobilité, l’équilibre et la force. Cette approche favorise le maintien de l’autonomie et de l’activité physique chez les personnes âgées, leur permettant de rester en forme plus longtemps.

Muzaliwa cite plusieurs défis liés au vieillissement : l’amyotrophie musculaire, la raideur articulaire, la baisse de l’équilibre, l’ostéoporose, l’arthrite, les douleurs chroniques et le risque accru de chutes.

« La physiothérapie aide à rester autonome, car elle améliore la force, l’équilibre, la coordination et réduit les douleurs, permettant aux aînés d’accomplir leurs activités quotidiennes sans dépendance », précise-t-il.

À La Prunelle RDC, ce kinésithérapeute recommande des exercices adaptés aux seniors : marche, étirements doux, exercices d’équilibre, renforcement musculaire avec bandes élastiques, afin de limiter les effets du vieillissement et prévenir certaines maladies.

« Il est possible de prévenir certaines affections liées à l’âge en améliorant la circulation, la posture et l’endurance. La physiothérapie peut ralentir l’évolution de pathologies comme l’arthrose ou les troubles cardiorespiratoires », ajoute-t-il.

Dès 50 ans, même en l’absence de problème majeur, il encourage la population à consulter un kinésithérapeute pour évaluer son état physique et mettre en place un programme préventif et personnalisé.

Il souligne toutefois que, en RDC, l’accès à la physiothérapie reste limité, surtout dans les zones rurales, en raison du manque de services, du faible nombre de professionnels et du coût des prestations.

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La physiothérapie intervient dans diverses disciplines de la santé. Elle traite les douleurs physiques, aide à prévenir, soulager et corriger les problèmes moteurs, et permet au patient de retrouver ses meilleures capacités pour accomplir ses tâches quotidiennes.

Elle favorise également une meilleure condition pour le travail, les loisirs et le sport, en promouvant l’autonomie et la santé au quotidien, tant sur le plan personnel que social.

Vinciane Ntabala

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