À l’approche de la 29ème Conférence des Parties (COP 29) sur le changement climatique, prévue du 11 au 22 novembre 2024 en Azerbaïdjan, le Réseau sur le Changement Climatique (RCC) exprime ses préoccupations quant à l’engagement des autorités congolaises et de leurs partenaires internationaux pour la protection de l’environnement.
Le RCC, représenté par Placide Amisi Muyumba, a déposé un mémorandum ce lundi 4 novembre au conseiller principal du Gouverneur du Nord-Kivu en charge du crédit carbone, afin de rappeler l’urgence d’une action concrète.
Placide Amisi Muyumba, Directeur du RCC, a souligné que le gouvernement congolais, en tant que principal décideur, doit prendre ses responsabilités et exhorter ses partenaires internationaux à tenir leurs engagements vis-à-vis de la République Démocratique du Congo.
Il a insisté sur le fait que le pays, avec ses vastes ressources naturelles, est l’un des plus vulnérables face aux effets du changement climatique, notamment la déforestation, la perte de biodiversité et les catastrophes naturelles liées au réchauffement climatique.
« Le Gouvernement congolais est le principal acteur de la gestion des questions environnementales, et c’est pour cette raison que nous avons déposé ce mémorandum, afin de rappeler à la communauté internationale de respecter les engagements pris à l’égard de la RDC », a déclaré Placide Amisi Muyumba, lors de la remise du document à la presse.
Le RCC souhaite que la COP 29 soit l’occasion de rappeler à tous les partenaires de la RDC l’importance d’une mise en œuvre rapide des promesses faites lors des précédentes conférences sur le climat. Selon Placide Amisi Muyumba, la RDC ne doit pas rester à la traîne dans la lutte contre le réchauffement climatique.
« Nous comptons sur la communauté internationale pour que ces engagements ne restent pas lettre morte. La RDC est un acteur clé dans la lutte mondiale contre le changement climatique, et il est impératif que ses partenaires respectent leurs promesses », a-t-il ajouté.
La RDC, avec ses vastes forêts et ses écosystèmes uniques, joue un rôle crucial dans l’équilibre climatique mondial. Cependant, elle est confrontée à des défis majeurs en matière de préservation de l’environnement, notamment la déforestation illégale, l’exploitation minière non durable et les effets du changement climatique sur ses populations vulnérables.
La Société civile et les organisations environnementales continuent de faire pression sur les autorités nationales et internationales pour que des actions concrètes soient prises afin de préserver l’environnement congolais et, par extension, l’environnement mondial.
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La COP 29 représente une plateforme importante pour renforcer l’engagement des pays riches et des organisations internationales en faveur d’une transition énergétique juste et équitable.
« Nous espérons que cette conférence ne sera pas seulement un lieu de discours, mais qu’elle se traduira par des actions concrètes pour garantir un avenir plus vert pour la RDC et pour le monde entier », a conclu Placide Amisi Muyumba.