À l’occasion de la Journée internationale de la préservation de la couche d’ozone, célébrée chaque 16 septembre, plusieurs organisations de jeunes du Sud-Kivu ont lancé des campagnes de sensibilisation axées sur la gestion des déchets, la lutte contre la pollution atmosphérique et la promotion d’alternatives écologiques. Objectif : contribuer à la protection de cette barrière naturelle indispensable à la vie sur terre.
Dans un entretien accordé à La Prunelle RDC, ces acteurs ont rappelé que de nombreuses pratiques nuisent à la couche d’ozone, tant au Sud-Kivu qu’en République démocratique du Congo et dans le monde.
Ils citent notamment l’utilisation de substances chimiques, les émissions d’avions et de véhicules, certains extincteurs, les produits agricoles toxiques et la combustion incontrôlée de combustibles, qui libèrent des gaz nocifs responsables de sa destruction.
Prince Amani Musemakweli, jeune ambassadeur du climat et Coordonnateur de l’organisation Jeunes Solidaires pour la Justice et le Développement (JSJD), explique que son organisation mène des campagnes de sensibilisation sur les dangers liés aux produits chimiques nocifs et encourage le recours à des alternatives écologiques.
« Nous menons des ateliers de capacitation et de formation pour instruire les jeunes sur les dangers de l’utilisation de produits qui dégagent des gaz nocifs, afin de mieux protéger nos communautés », souligne-t-il.
Pour Claudien Iragi, expert en environnement et coordonnateur de Youth Entrepreneurs Corporation, l’avenir repose sur l’implication de la jeunesse.
« Nous menons une campagne pour amener les jeunes à s’approprier les liens entre climat et entrepreneuriat, climat et environnement, afin de préserver la couche d’ozone menacée par de multiples pollutions. Cela vise à limiter les dégâts et à garantir un environnement sain », explique-t-il.
De son côté, Ladislas Witanene, acteur de la société civile environnementale dans la province du Sud-Kivu, estime que le reboisement constitue une stratégie clé.
« La population doit planter des arbres et entretenir les zones reboisées pour absorber les polluants. Elle doit aussi participer aux campagnes de sensibilisation dans les établissements scolaires et sur les réseaux sociaux, pour toucher une plus large audience », précise-t-il.
Ces acteurs environnementaux appellent enfin les jeunes à adopter un comportement écoresponsable : réduire la pollution, assurer une gestion durable et intégrée des déchets, éviter les brûlages à ciel ouvert et sensibiliser leur entourage sur les enjeux liés au changement climatique.
« Il faut produire des émissions radios, former les ménages à une bonne gestion des déchets et multiplier les initiatives locales de sensibilisation », recommandent-ils.