À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, célébrée chaque année le 5 juin, des jeunes de Bukavu, en République Démocratique du Congo, prennent les devants pour lutter contre la pollution plastique, un fléau qui menace gravement l’écosystème local et la santé des populations.
Parmi eux, Erick Cikuru Namulisa, ingénieur en informatique et activiste environnemental, coordonne Bright Young Leaders (« Jeunes Brillants Leaders »), une organisation de jeunesse dédiée à l’éducation environnementale, à l’intégration des nouvelles technologies et à la santé communautaire.
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Pour marquer cette journée mondiale, Bright Young Leaders a lancé un défi de sept jours intitulé « Zéro Déchet », auquel sont conviées toutes les organisations impliquées dans la lutte contre le changement climatique. Objectif : mobiliser les jeunes autour de la réduction des déchets plastiques, en les incitant à adopter des comportements écologiquement responsables au quotidien.
Erick Cikuru alerte sur les conséquences directes de cette pollution : « Ces déchets plastiques, lorsqu’ils s’accumulent, provoquent des érosions, polluent nos rivières et nos lacs, détruisent les zones littorales et réduisent nos ressources halieutiques. »
Il insiste sur le rôle central des jeunes dans cette lutte, mais aussi sur la nécessité d’unir les forces à l’échelle nationale et internationale pour soutenir les actions locales.
Dans un contexte marqué par des défis multiples, l’activiste lance un appel à la solidarité entre les organisations de jeunesse, les acteurs publics et les partenaires internationaux.
« La lutte contre la pollution plastique est un combat collectif. Nous devons tous nous unir pour protéger notre environnement », déclare-t-il.
À Bukavu comme ailleurs, les jeunes deviennent des acteurs de changement. Leur engagement montre que des solutions locales, portées par la jeunesse, peuvent contribuer à un avenir plus propre, plus sain et plus durable.