Journée mondiale de lutte contre le VIH : 610.000 personnes vivent avec le virus dans la région Méditerranée orientale, alerte l’OMS

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Environ 610.000 personnes vivent aujourd’hui avec le VIH dans la région de la Méditerranée orientale, a annoncé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ce 1er décembre, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida. Selon l’OMS, seuls 38 % des personnes porteuses du virus ont été diagnostiquées, et seulement 28 % suivent un traitement antirétroviral, laissant deux personnes sur trois sans connaissance de leur statut.

L’organisation s’inquiète d’un recul préoccupant : « Ces dernières années, la réduction du financement mondial a perturbé les services de prévention, de dépistage et de traitement du VIH », fragilisant davantage des systèmes de santé déjà « mis à rude épreuve par de multiples crises ».

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Pour 2025, la campagne mondiale appelle à relancer les engagements, encourager l’innovation, intégrer les services VIH dans des programmes de santé plus larges et combattre la stigmatisation, identifiée comme un frein majeur à la prévention et au traitement.

Les Nations Unies rappellent que 40,8 millions de personnes vivent actuellement avec le virus, tandis que 9 millions de malades n’ont toujours pas accès au traitement.

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, souligne des avancées majeures : depuis 2010, les nouvelles infections ont chuté de 40 %, et les décès liés au sida ont diminué de plus de moitié. Les traitements sont également devenus plus accessibles.

Mais, prévient-il, « pour de nombreuses personnes dans le monde, la crise n’est pas finie ».

Guterres déplore que des millions de personnes restent privées de services de prévention et de soins « en raison de leur identité, du lieu où elles vivent ou de la stigmatisation qu’elles subissent ».

Il met également en garde contre la réduction des ressources, qui « met des vies en danger et menace des acquis durement obtenus ».

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Pour y parvenir, l’ONU appelle à renforcer l’autonomisation des communautés, à investir dans la prévention, à étendre l’accès aux traitements, y compris les solutions innovantes comme les traitements injectables, et à ancrer toutes les actions dans le respect des droits humains.

Antonio Guterres affirme rester confiant : « Avec les efforts fournis, l’extermination du VIH d’ici 2030 est à notre portée. »

Trésor Wilondja

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