Chaque 22 septembre, la Journée mondiale sans voiture invite citoyens, villes et gouvernements à repenser la manière dont nous nous déplaçons en milieu urbain. Née en Europe dans les années 1990, cette initiative a pris de l’ampleur en France dès 1998 avant de devenir un événement international en 2000. Initialement portée par un programme de l’Union européenne, elle vise à sensibiliser le public aux impacts négatifs de l’usage excessif de la voiture sur la santé, l’environnement et la qualité de vie.
Selon les Nations Unies, cette journée met en lumière les conséquences néfastes de la voiture, notamment :
- La pollution de l’air et les émissions de gaz à effet de serre.
- Le bruit constant dans les zones urbaines.
- Les maladies respiratoires liées à la mauvaise qualité de l’air.
Elle souligne également la possibilité de créer des villes plus humaines, où l’espace est mieux partagé entre piétons, cyclistes et transports collectifs. Les principaux enjeux sont :
- La réduction des émissions polluantes.
- La diminution des embouteillages.
- La création de zones piétonnes et d’espaces verts.
- La promotion des moyens de transport durables.
Dans certains pays, des actions locales ou nationales accompagnent cette journée. En Chine, par exemple, une semaine sans voiture se conclut par une journée spéciale le samedi 27 septembre, organisée sous l’impulsion du ministère de la Construction.
Cette journée n’est pas seulement symbolique : elle constitue un appel mondial à repenser notre mobilité. Elle démontre qu’il est possible de vivre dans des villes plus propres, plus silencieuses et plus agréables. Encourager cette démarche contribue à la santé publique, à la justice environnementale et à une meilleure qualité de vie pour tous.