Des pluies torrentielles accompagnées de vents violents ont détruit 62 maisons dans le village de Bubale 2, territoire de Kalehe, au Sud-Kivu, dans la nuit du 10 au 11 mai. Parmi les dégâts recensés : 50 maisons totalement emportées par des éboulements, une école affectée (l’Institut Bulungu) et une église endommagée. Aucun décès n’a été rapporté, mais les pertes matérielles sont considérables, selon la Société Civile et le Conseil Territorial de la Jeunesse.
Les organisations locales rapportent également des champs agricoles inondés ou emportés, entraînant une perte importante de moyens de subsistance. Des dizaines de familles se retrouvent désormais sans abri, exposées aux intempéries et sans assistance immédiate.
Face à cette situation, un appel pressant est lancé au gouvernement congolais, aux ONG et aux partenaires humanitaires pour une intervention urgente. Les besoins les plus urgents incluent des abris temporaires, de la nourriture, des biens de première nécessité (matelas, ustensiles, vêtements), une assistance médicale de base, un appui à la relance agricole (semences, outils), ainsi que la réhabilitation des infrastructures scolaires et communautaires.
Les localités les plus touchées sont Bubale 2 et Kiniezire, situées dans le groupement de Mbinga-Nord, chefferie de Buhavu. Les glissements de terrain et les inondations ont aggravé la vulnérabilité des populations déjà affectées par les conflits armés persistants dans l’Est de la RDC.
Aucune réaction officielle n’a été signalée à ce jour de la part des autorités locales, provinciales ou nationales. Les structures citoyennes dénoncent le silence des élus de Kalehe face à cette catastrophe, accentuant, selon elles, le sentiment d’abandon des populations sinistrées.
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Ces événements rappellent la fréquence des catastrophes naturelles dans la région. En mai 2023, des pluies similaires avaient causé la mort d’au moins 500 personnes à Bushushu et Nyamukubi. La société civile plaide à nouveau pour des mesures de prévention telles que le reboisement et la délocalisation des populations vivant dans des zones à risques.