Depuis plus de deux mois, les habitants vivant le long des torrents de Kamanyola, notamment dans les zones de Kasinga et Nyamuraba, sont confrontés à une odeur nauséabonde persistante. Pendant la saison sèche, l’eau dans ces torrents reste stagnante, ne coulant que très lentement. Malheureusement, les déchets plastiques jetés dans ces ravins par les habitants aggravent la situation.
Les déchets plastiques, qui se décomposent très lentement, représentent un danger majeur pour la santé des résidents et pour l’environnement. Leur présence autour des torrents génère une odeur insupportable, entravant ainsi la qualité de l’air et la respiration des habitants.
De plus, la fin de ces torrents se trouve dans les champs de Kamanyola, précisément à Nyamazi, où les déchets plastiques contribuent à la dégradation du sol.
Cette pollution du sol risque de réduire les rendements agricoles dans les années à venir, ce qui est particulièrement préoccupant pour Kamanyola, dont l’économie repose principalement sur l’agriculture.
La pollution par les plastiques affecte également certaines espèces animales omnivores, comme les cochons, et nuit à l’image de Kamanyola, notamment aux yeux de ceux qui suivent les nouvelles en ligne.
Contacté ce mercredi 28 août 2024, Monsieur Mbilizi Grâce, vendeur de boissons et autres marchandises emballées en plastique, a exprimé ses regrets face à cette situation.
« À nos autorités ici présentes, nous sollicitons leur implication pour la gestion de ces déchets, puisque, après usage, les consommateurs ne savent pas comment les gérer. Nous assistons alors à des bouteilles jetées dans les caniveaux, dans les ravins, et pendant la saison sèche, l’eau qui coule dans ces ravins stagne. Les déchets en plastique empêchent l’eau de s’écouler aisément, et une fois l’eau stagnante, elle représente un danger pour la population environnante. Nous demandons que chacun s’implique dans la gestion des déchets afin que nous puissions avoir un environnement sain ici à Kamanyola. La population doit être instruite sur la manière de gérer les déchets : ceux qui doivent être conservés le seront, ceux qui doivent être brûlés seront brûlés, et ceux qui doivent être jetés seront éliminés dans des lieux spécifiés. » a dit Monsieur Grâce Mbilizi
Il appelle les autorités à prendre des mesures pour que les ravins de Kamanyola ne deviennent pas des sources de maladies mettant en danger la vie humaine.