25 Zones de Santé touchées avec deux mille deux cent dix-sept cas de MonkeyPox depuis le début de la maladie dans la province du Sud-Kivu. C’est en tout ce que confirme à La Prunelle RDC la Division provinciale de la Santé (DPS).
Le Docteur Claude Bahizire, Directeur du Programme de Communication pour la Promotion de la Santé à la DPS au Sud-Kivu révèle que les cas ne font que galoper depuis le début de cette maladie au Sud-Kivu.
Jusqu’à la vingt-septième semaine qui correspond à la semaine dernière ; deux nouvelles zones dont Nundu se sont ajoutées aux 23 zones de début ce qui fait un total des 25 zones déjà touchées avec deux mille deux cent dix-sept cas confirmés.
Cette vingt-septième semaine a à elle seule enregistré 291 cas confirmés sur les 294 cas alertés.
En effet, les zones les plus touchées sont celles d’Uvira, Kamituga, celle de Miti-murhesa dans le territoire de Kabare et la zone d’Ibanda et de Kadutu dans la ville de Bukavu.
« Il y a des zones qui ne rapportaient pas mais qui commencent à rapporter de nouveaux cas. La zone de santé de Nundu n’était pas parmi celles qui rapportaient. Nous pensons que comme c’est une épidémie un seul cas suffit. Les zones les plus touchées pour la semaine 27 sont celles d’Uvira, Kamituga, il y a la zone de santé de Miti-Murhesa qui est ici à côté, Ibanda est aussi touchée et Kadutu. Il y a un centre qui est installé ici chez nous aux Cliniques Universitaires de Bukavu, à Uvira aussi, à Kamituga c’est depuis très longtemps », dit-il.
En outre, il précise qu’au total 295 cas ont déjà été soignés gratuitement dans les établissements de santé et 16 personnes en sont déjà mortes.
Selon lui, les centres pour la prise en charge des malades ont été installés. Il s’agit du centre des Cliniques Universitaires de Bukavu et un autre à Kamituga. Un autre centre sera installé à Kamanyola et à Nyangezi.
« On promet qu’il y aura un centre de prise en charge à Kamanyola et à Nyangezi. Là où il y a un centre de prise en charge ; habituellement la prise en charge est gratuite et là où il n’y a pas de centre de prise en charge officiel en tout cas je peux dire que ce n’est pas gratuit. La riposte est très difficile parce qu’il y a avant tout la stigmatisation et ce n’est pas tout le monde qui se présente même dans les centres installés. Les gens se cachent dans la communauté et il faut tout faire pour les y découvrir, c’est pour ça qu’on fait des recherches actives, ce sont des relais qui s’occupent de ça ».
Claude Bahizire est encore revenu sur les modes de transmission de l’épidémie M-Pox. C’est notamment le contact direct entre une personne saine et une personne malade ou encore le contact avec les liquides biologiques d’une personne malade. Il y a aussi la transmission par voie sexuelle et materno-placentaire pour les mamans enceintes.