Les cas de MonkeyPox explosent dans la Zone de Santé de Karhongo Nyangezi en territoire de Walungu au Sud-Kivu au cours de la dernière semaine. C’est en tout cas l’inquiétude de Claude Bahizire, responsable du Programme de Communication pour la Promotion de la Santé à la Division Provinciale de la Santé (DPS) Sud-Kivu.
Claude Bahizire explique qu’en seulement une semaine les cas positifs sont passés de plus 750 à plus de 800 cas positifs de la variole du singe enregistrés dans la Zone de Santé de Nyangezi. L’Aire de Santé de Kamanyola est la plus touchée par cette maladie. Une situation épidémiologique qui détrône la Zone de Santé de Kamituga restée l’épicentre de l’épidémie jusque-là.
La Division Provinciale de la Santé expliquait à La Prunelle RDC il y a quelques jours que la situation géographique de Kamanyola (entre trois pays : la RDC, le Rwanda et le Burundi) facilitait la transmission rapide de la maladie dans la Zone de Santé de Nyangezi.
Une équipe de la Division provinciale de la Santé a fait une descente sur terrain dans le Groupement de Kamanyola depuis le mardi 06 Août 2024 pour les ateliers de formation aux relais communautaires et autres leaders de la place. Objectif : former les sensibilisateurs de différentes communautés pour qu’elles prennent les précautions nécessaires afin d’éviter la propagation de la maladie.
Claude Bahizire, pense que la situation dans la Zone de Santé de Nyangezi au sujet du MonkeyPox est inquiétante.
Celui-ci appelle les habitants au respect des mesures annoncées afin de couper la chaîne de propagation de la maladie.
« C’était impérieux d’être ici parce qu’il s’agit d’un problème réel de la variole du singe appelée « MonkeyPox. Nyangezi bat le record maintenant parce qu’au jour d’aujourd’hui, parmi les 29 Zones de Santé sur les 34 déjà touchées par le MonkeyPox, Nyangezi occupe la première place alors que c’était Kamituga. Mais au vu de la situation, on ne pouvait pas croiser les bras et il fallait à tout prix communiquer avec les couches sensibles, les influenceurs des jeunes, des relais communautaires, pour voir comment élargir la communication au sein de la population. Nous avons compris que beaucoup n’ont pas encore assez d’informations sur la maladie et lorsqu’on n’a pas assez d’informations, on a du mal à couper la chaîne de transmission. Les contaminations peuvent continuer parce que la population n’est pas suffisamment informée. On doit encore renforcer l’information à la radio, dans les Églises, les relais communautaires village par village, avenue par avenue pour avoir une information conséquente », a-t-il dit à La Prunelle RDC.
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L’action du gouvernement pour la prise en charge des soins médicaux diminue le taux de mortalité car malgré la montée en vitesse de la maladie dans la région, aucun cas de décès n’a été rapporté jusque-là dans l’Aire de Santé Kamanyola.