Mwenga : 37 cas suspects de Monkeypox, 9 confirmés et 14 actifs dans la Zone de Santé

MonkeyPox

La zone de santé de Mwenga, située dans le territoire portant le même nom, a enregistré 37 cas suspects de variole de singe, communément appelée Monkeypox, dont 9 cas confirmés. Par ailleurs, 14 sont actifs, (présentant déjà des symptômes) avec 5 patients hospitalisés à l’Hôpital général de référence de Mwenga et 9 dans les Centres de Santé.

Information livrée à La Prunelle RDC par le Médecin Chef de Zone de Mwenga.

« A ce jour, on est à 37 cas notifiés dont 9 confirmés. Nous avons 14 cas actifs. (Au niveau de l’Hôpital Général, on est à 5 et 9 au Centre de Santé). Il y a déjà 22 malades sortis guéris. Malheureusement, il y a un décès enregistré ».

Selon le Docteur Arsène Mubuto, Médecin chef de la zone de santé de Mwenga, il est difficile d’isoler les cas suspects et confirmés en raison du manque de ressources. Les malades ne peuvent pas être placés à proximité des autres, surtout ceux qui sont confirmés porteurs de la maladie.

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Il précise que les équipes travaillent jour et nuit pour interrompre la chaîne de transmission de cette maladie, en collaboration avec leurs partenaires, notamment l’OMS. Ils ont déjà contacté la Division provinciale de la santé pour obtenir un lieu d’isolement pour les cas confirmés, et espèrent recevoir une réponse favorable.

Le deuxième défi concerne la prise en charge nutritionnelle des cas suspects et confirmés, car ces patients doivent être nourris à l’hôpital afin de ne pas contaminer les autres.

Le Docteur Mubuto a indiqué qu’ils ont déjà reçu des médicaments de l’OMS et que des campagnes de sensibilisation ont été lancées. Il a également demandé à la population de signaler tout cas suspect aux professionnels de santé.

Hilaire Isombya Besana, Président du Cadre de Concertation de la Société civile du territoire de Mwenga, souligne qu’il existe un risque de propagation de cette maladie en raison d’une faible sensibilisation communautaire au changement de comportement, ainsi que d’un suivi insuffisant des professionnels de santé, qui sont souvent pointés du doigt dans la propagation de la maladie.

La population est également critiquée pour le non-respect des règles barrières destinées à couper la chaîne de transmission.

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Les aires de santé de Tuseswa, Kalole, Buziba, Ngando et Kitamba ont déjà signalé des cas orientés vers l’Hôpital général de référence de Mwenga, où les malades reçoivent des soins.

Le cadre de concertation de la Société civile du territoire de Mwenga appelle le gouvernement congolais et ses partenaires techniques et financiers œuvrant dans le domaine de la santé à intervenir rapidement pour lutter contre cette maladie qui tue des congolais, en particulier ceux de la zone de santé de Mwenga.

Il invite également la population à respecter les règles barrières et à alerter les membres de l’équipe de riposte de la zone de santé en cas de suspicion de Monkeypox dans les aires de santé de Mwenga.

À ce jour, la zone de santé de Kamituga reste l’épicentre de cette maladie dans la province du Sud-Kivu. D’autres régions signalent également des cas de Monkeypox, mais avec un faible taux de mortalité.

Mukamba Mulebelwa Big-Merci

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