La Société civile environnementale du territoire de Mwenga tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme. Son président urbano-territorial, Jean-Pierre Mukobelwa Mutekulwa, dénonce la destruction systématique de l’environnement et de l’écosystème par plusieurs sociétés minières à capitaux chinois opérant illicitement dans la partie sud du territoire.
De retour d’une mission de terrain, M. Mukobelwa indique que les zones les plus touchées se situent dans les chefferies de Wamuzimu et de Lwindi, notamment dans les localités de Mitobo, Sugulu, Lugushwa, Butongo, Kalinjanja, Lubigi, Kibe, Kaboge et Ngando.
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Selon lui, ces entreprises, souvent accusées de bénéficier de la protection de certaines autorités locales, détruisent les champs agricoles, étangs piscicoles et forêts, provoquant une dégradation avancée des terres et une pollution inquiétante des rivières.
« Nous assistons à une destruction méchante et irresponsable de notre environnement. Les populations locales n’en tirent aucun bénéfice, mais subissent toutes les conséquences de cette exploitation anarchique », dénonce Mukobelwa.
Face à cette situation, la Société civile environnementale appelle les autorités de Kinshasa et les services techniques compétents à s’impliquer urgemment pour mettre fin à ces pratiques illégales et restaurer les droits légitimes des communautés locales.
Malgré plusieurs manifestations populaires organisées ces derniers mois pour exiger l’arrêt de ces exploitations, les habitants affirment n’avoir reçu aucune réponse concrète des autorités.
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« Les populations se sentent abandonnées à leur triste sort. Nous demandons une action ferme et exemplaire contre les responsables de cette destruction écologique », conclut Jean-Pierre Mukobelwa.