Le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention annonce une baisse progressive des cas de Mpox (variole du singe) enregistrés à travers la République démocratique du Congo. Au total, 711 cas ont été rapportés au cours de la 44ᵉ semaine épidémiologique, selon les données présentées lors de la réunion de la Coordination stratégique sur les urgences de santé publique tenue ce lundi à Kinshasa.
Malgré cette tendance à la baisse, une recrudescence des cas a été observée dans la province du Sankuru, où une équipe technique sera déployée pour renforcer la surveillance et la riposte.
« Nous sommes toujours dans une période de désescalade de la Mpox, avec une tendance à la diminution du nombre de notifications. Le taux de létalité baisse également. Le Secrétariat général à la Santé travaille à l’élaboration d’un plan de transition qui devra être validé rapidement, afin que les partenaires s’y alignent », a indiqué un responsable sanitaire.
Le ministère précise que, en dehors du Nord et du Sud-Kivu, le Sankuru reste la principale zone de préoccupation, d’où la nécessité de renforcer les actions de terrain. Une équipe d’intervention, appuyée par l’Inspection générale de la santé, est déjà prête à être déployée dans la province.
Avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, le ministère de la Santé poursuit le renforcement de la coordination des interventions et de la surveillance épidémiologique, dans l’objectif d’une riposte efficace, durable et adaptée à la situation sanitaire nationale.

