La République démocratique du Congo fait face à une recrudescence de l’épidémie de choléra, particulièrement préoccupante dans sa partie Est. Le ministre de la Santé publique, Roger Kamba, a assuré jeudi 10 juillet 2025, lors d’une conférence de presse à Kinshasa, que les autorités sont mobilisées pour contenir la maladie, tout en appelant la population à respecter scrupuleusement les mesures de prévention.
Plus de 17 provinces sont déjà touchées, dont le Sud-Kivu, deuxième région la plus affectée du pays.
« Nous rencontrons des difficultés logistiques pour l’acheminement des intrants sanitaires, notamment à cause de l’insécurité dans l’Est. Il faut passer par le Tanganyika, mais peu de bateaux sont disponibles », a déploré Roger Kamba.
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Le ministre a rappelé que le traitement du choléra est gratuit dans toutes les zones de santé concernées. Il exhorte les citoyens à se rendre immédiatement à l’hôpital dès l’apparition des premiers symptômes tels que la diarrhée aiguë ou les vomissements.
Pour freiner la propagation de cette maladie infectieuse, les autorités insistent sur deux axes majeurs :
- L’accès à l’eau potable : des efforts doivent être intensifiés pour installer des points d’eau salubres et garantir un approvisionnement régulier dans les zones les plus à risque.
- La sensibilisation à l’hygiène : des campagnes éducatives sont en cours pour inciter la population à adopter des gestes simples mais vitaux, comme le lavage des mains au savon, notamment avant les repas et après être allé aux toilettes.
La RDC enregistre chaque année plusieurs vagues épidémiques de choléra, favorisées par l’accès limité à l’eau potable, des conditions d’hygiène précaires et l’urbanisation anarchique, notamment autour des carrières minières.
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Roger Kamba assure que son ministère se prépare à intervenir rapidement pour soulager les populations touchées : « La lutte contre le choléra est une priorité. Il faut une mobilisation nationale pour endiguer cette épidémie. »
