Le ministère de la Santé de la République démocratique du Congo a présenté, lundi 17 novembre 2025 à Kinshasa, l’évolution des principales urgences sanitaires dans le pays, ainsi que l’état d’avancement des campagnes vaccinales en cours. Ce point a été fait lors de la réunion hebdomadaire de coordination stratégique présidée par le Ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention.
Les autorités sanitaires ont annoncé une amélioration continue de la situation du Mpox (variole du singe). Moins de 300 cas hebdomadaires sont désormais rapportés, accompagnés d’une baisse des confirmations biologiques. Les équipes d’intervention restent toutefois pleinement mobilisées dans les provinces jugées les plus à risque.
Concernant la Maladie à Virus Ebola (MVE), le pays compte actuellement 13 jours sans nouvelle notification. Si cette tendance se confirme dans les prochains jours, la fin officielle de l’épidémie pourrait être déclarée, marquant une étape majeure dans la maîtrise de cette flambée.
En revanche, la situation du choléra demeure préoccupante, avec environ 1 000 cas enregistrés chaque semaine, notamment dans les provinces instables où l’on observe même une progression des infections. Le ministère annonce un renforcement des activités de surveillance et des actions de prévention pour freiner cette hausse.
Sur le volet vaccinal, les préparatifs de la campagne Rougeole–Rubéole, dont le lancement est prévu le 26 novembre, avancent normalement. Les financements requis ont été transférés à toutes les provinces afin d’assurer une mise en œuvre harmonisée.
La poliomyélite a également retenu l’attention des autorités, après la détection de trois nouveaux cas de poliovirus dérivé du vaccin. Une riposte vaccinale ciblée est en préparation dans les provinces concernées : Maniema, Sankuru et Sud-Kivu.
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Enfin, le ministère annonce la finalisation en cours d’un plan visant à renforcer l’implication des programmes et directions dans la durabilité des interventions sanitaires. Parallèlement, des efforts supplémentaires sont engagés pour optimiser les contrats de transport des intrants médicaux destinés aux zones de santé, afin d’améliorer la logistique sur le terrain.





