Au moins 350 nouveaux cas de Mpox ont été enregistrés en une semaine dans la province du Sud-Kivu, en République démocratique du Congo, selon les autorités sanitaires locales.
Depuis le début de l’année 2025, la province a recensé plus de 9 488 cas, dont 8 500 guérisons et 13 décès. La zone de santé la plus touchée reste celle de Miti Murhesa, qui compte à elle seule 1 200 cas.
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Claude Bahizire, coordinateur provincial du Programme national de communication pour la promotion de la santé (PNCPS) au sein de la Division provinciale de la santé (DPS) du Sud-Kivu, affirme que la situation est globalement maîtrisée.
« Il y a plus de deux semaines que nous n’avons pas enregistré de décès. Cela montre que la gestion de l’épidémie se déroule comme prévu. Tout dépend aussi de la volonté de la population à s’impliquer dans la lutte contre la Mpox », explique-t-il.
La population commence à reconnaître les symptômes et à signaler rapidement les cas suspects, facilitant ainsi la prise en charge. En mars 2025, 1 207 patients sur 1 230 ont été déclarés guéris, tandis que quatre décès, tous chez des enfants de moins de cinq ans, ont été enregistrés.
La Division provinciale de la santé appelle la population à rester vigilante et à prendre conscience de l’importance de la prévention, malgré le contexte sécuritaire difficile que traverse la région.