La Société Civile du groupement de Mudusa alerte sur les graves dangers liés à l’exploitation anarchique de pierres observée dans les localités de Kalangwe et Nyangulube. Selon elle, ces activités menacent directement la sécurité des habitants, l’environnement et des infrastructures vitales, notamment l’approvisionnement en eau potable.
Ces travaux, menés sans contrôle ni évaluation des risques, provoquent déjà d’importants dégâts. La société civile cite plusieurs menaces immédiates :
- Éboulements et glissements de terrain, avec un risque accru d’accidents graves, surtout en période de pluies ;
- Destruction de l’environnement, entraînant l’instabilité des sols et la perte de biodiversité locale ;
- Endommagement du tuyau de la REGIDESO, actuellement suspendu dans le vide et alimentant plusieurs ménages en eau potable. Sa rupture entraînerait une grave crise d’eau dans la région.
Face à cette situation jugée critique, la société civile formule deux demandes prioritaires :
- L’arrêt immédiat des travaux par les autorités locales pour prévenir une catastrophe ;
- L’intervention technique de la REGIDESO afin de sécuriser le tuyau vulnérable avant qu’un drame ne survienne.
Ce plaidoyer est porté par la Société Civile de Mudusa, représentée par son Président François Mubalama, qui appelle les autorités à agir sans délai.
Selon lui, il en va non seulement de la sécurité des populations, mais aussi de la protection de l’environnement et du maintien des services essentiels dans la région.