La province du Sud-Kivu a franchi la barre de 10.000 cas de variole du singe (Mpox) depuis le début de l’épidémie, selon les données communiquées par le Dr. Jean-Claude Kulondwa, spécialiste des épidémies au sein de la Division provinciale de la santé.
Plusieurs zones de santé sont particulièrement touchées, notamment dans le territoire de Kabare, où les zones de Miti-Muresa, Kavumu et Lwiro enregistrent une forte concentration de cas.
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« Nous avons également la zone de santé de Nyangezi, surtout dans sa partie plaine à Kamanyola, qui connaît de nombreux cas. Ces zones à elles seules concentrent environ 40 % des infections signalées dans la province », explique le Dr. Kulondwa.
Dans la ville de Bukavu, c’est la zone de santé de Kadutu qui reste la plus affectée, selon la même source.
Malgré ce cap préoccupant, le Dr. Kulondwa indique que la courbe épidémiologique est en baisse, avec 40 nouveaux cas enregistrés durant la semaine 40, contre des chiffres bien plus élevés les semaines précédentes.
Il salue les efforts conjugués du personnel médical, des partenaires sanitaires et des autorités locales, tout en appelant à ne pas relâcher la vigilance.
« Nous demandons à la population de respecter les mesures d’hygiène, d’éviter les contacts physiques directs avec les personnes présentant des lésions suspectes et de consulter rapidement en cas de symptômes », a-t-il insisté.
La variole du singe, ou Mpox, est une maladie virale contagieuse transmise à l’être humain par contact direct avec des fluides corporels, des lésions cutanées ou des objets contaminés.
Elle provoque des éruptions, de la fièvre et, dans certains cas, des complications graves.
Les autorités sanitaires du Sud-Kivu appellent la population à redoubler de prudence afin de stopper définitivement la propagation de la maladie dans la province.