Sud-Kivu : voici la dernière situation épidémiologique du Mpox

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Depuis le début de l’année, 9 832 cas de Monkeypox ont été enregistrés dans la province du Sud-Kivu, dont 47 décès, 903 malades actifs et 8 882 guéris. Ce bilan a été communiqué à La Prunelle RDC par la Division provinciale de la santé au Sud-Kivu (DPS) à travers le Docteur Claude Bahizire, directeur du Programme national de communication pour la santé au Sud-Kivu (PCNS-SK), lors d’une interview ce mardi 15 octobre 2024.

Selon ce personnel soignant, parmi les personnes atteintes par la variole de singe, on compte 22 professionnels de santé impliqués dans la riposte, dont un décès à Kimbi-Lulenge.

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Dans les 34 zones de santé que compte le Sud-Kivu, 32 sont déjà affectées par cette épidémie d’origine animale.

Parmi les six zones les plus touchées figure la ville de Bukavu. La zone de santé de Miti-Murhesa reste en première position avec au moins 2.963 cas, dont 16 décès et 342 malades actifs, suivie de Nyangezi qui compte déjà 1 482 cas, 64 malades actifs et aucun décès.

À la troisième place se trouve Uvira, avec 1.091 cas et 67 malades actifs, sans décès. Ensuite, on trouve Kamituga avec 1 045 cas et 22 malades actifs, puis la ville de Bukavu avec 729 cas et zéro décès, suivie de Kadutu (291 cas), Ibanda (351 cas) et Bagira (127 cas). Enfin, Kimbi-Lulenge enregistre 126 malades et un total de 688 cas.

Selon la direction du Programme national de communication pour la santé au Sud-Kivu, par rapport à la 43ème semaine épidémiologique, on note une baisse des cas, justifiée par la campagne de vaccination en cours depuis le 6 octobre dernier dans trois zones de santé.

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Cette campagne de vaccination concerne notamment :

– les personnels soignants,

– les travailleurs du sexe,

– les vétérinaires,

– les personnes ayant eu un contact direct avec les malades,

– les personnes malades de plus de 18 ans.

Il est précisé que la vaccination contre la variole simienne, ou Mpox, ne se fait pas de la même manière que pour d’autres épidémies ; elle n’est pas réalisée de porte à porte, mais de manière mobile, en ciblant les personnes concernées.

Pour rappel, la première phase de vaccination s’étend sur 10 jours, du 6 au 16 octobre, dans les trois zones ciblées, à savoir Miti-Murhesa, Nyangezi et Kamituga. Une deuxième phase interviendra le mois prochain. En ce qui concerne la vaccination des enfants, le gouvernement national a déjà passé commande.

Vinciane Ntabala

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