À l’approche de la rentrée scolaire, la Nouvelle Dynamique de la Société Civile en RDC (NDSCI) exprime une profonde inquiétude face à la propagation rapide de l’épidémie de Monkeypox, ou variole du singe. Déclarée urgence sanitaire de portée mondiale par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), cette maladie continue de provoquer des ravages dans plusieurs pays africains, avec la République Démocratique du Congo comme principal foyer de l’épidémie.
Dans un communiqué, la NDSCI alerte sur la situation critique : « La variole du singe est une réalité. Nous devons nous protéger et protéger les autres. »
L’organisation déplore une « banalisation extrêmement dangereuse » de la maladie par la population, exacerbée par une mobilisation insuffisante des services de santé sur le terrain.
Le communiqué souligne que, malgré les efforts du Gouvernement central pour organiser la riposte et contenir la propagation de la maladie, « un total relâchement et une démobilisation totale règnent en maître ».
Cette situation est particulièrement préoccupante alors que la rentrée scolaire est imminente, prévue pour le lundi 2 septembre.
La NDSCI note avec inquiétude que « la peur ne cesse de gagner les cœurs des parents congolais » qui redoutent une propagation de la variole du singe dans les établissements scolaires. Aucune mesure spécifique n’a encore été mise en place par les autorités publiques du secteur de la santé et de l’éducation nationale pour protéger les élèves et le personnel éducatif.
Face à cette situation alarmante, la NDSCI appelle à une « mobilisation générale pour faire face à cette énième épidémie », qui constitue une véritable insécurité sanitaire.
L’organisation invite les autorités sanitaires et scolaires à élaborer et déployer « un véritable plan de gestion de la maladie dans les milieux scolaires », comprenant la mise en place de protocoles sanitaires rigoureux.
« Nous devons assurer une protection maximale à tous les écoliers et au personnel enseignant », affirme le communiqué.
Lire aussi : MonkeyPox au Sud-Kivu : plus de 4.000 cas et 25 décès depuis septembre 2023
La NDSCI exhorte également l’ensemble de la population à « quitter la banalisation de la maladie et adopter des comportements responsables », en respectant strictement les mesures de protection recommandées par les services de santé publique.
En outre, la NDSCI souligne que la Province du Sud-Kivu est particulièrement touchée par l’épidémie. Elle appelle le Gouverneur de Province, le Professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki, à mettre en place « un plan d’urgence provincial pour assurer une rentrée scolaire sécurisée ». Ce plan devrait inclure des mesures pour contenir la maladie et limiter sa propagation dans la région.
« Ensemble, quittons la banalisation de la variole du singe et protégeons-nous conséquemment », conclut la NDSCI, réaffirmant l’urgence d’une réponse collective face à cette crise sanitaire.