La population bukavienne et celle du Sud-Kivu est une nouvelle fois appelée à respecter les mesures barrières pour lutter contre la propagation du virus Marburg, récemment déclaré au Rwanda.
Dans un entretien exclusif avec la rédaction de La Prunelle RDC, Théophile Walulika, ministre de la Santé, a demandé aux agents chargés de la protection de la frontière de renforcer la surveillance à chaque entrée et sortie des personnes.
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Selon le ministre, le virus Marburg est comparable au virus Ebola, la principale différence résidant dans les diagnostics que les soignants peuvent établir après des examens.
« Ce que nous pouvons faire pour nous protéger, c’est respecter les mesures barrières, telles que désinfecter les mains et éviter les contacts directs. Cette maladie n’est pas encore chez nous, mais nous devons rester en alerte, car nous sommes à proximité du Rwanda, où elle a déjà causé des décès », a-t-il souligné.
Walulika a insisté sur l’importance de la prévention pour éviter que cette maladie n’atteigne le Sud-Kivu, qui est déjà confronté à plusieurs autres épidémies.
« La province est touchée par le virus Mpox, qui affecte la population bukavienne. Il serait inconfortable pour eux de faire face à un nouveau virus dans la ville et la province. Les populations doivent éviter d’approcher les personnes présentant une forte fièvre, des maux de tête intenses, des douleurs musculaires, des vomissements et de la diarrhée », a-t-il ajouté.
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Le ministre de la Santé au Sud-Kivu appelle la population à consulter un professionnel dès l’apparition de l’un de ces signes.
Par ailleurs, il est important de noter que le Rwanda fait face à sa première épidémie de maladie à virus Marburg, avec 26 cas confirmés et au moins six décès enregistrés.