Walungu: « Best » lance le projet de la culture et commercialisation des plantes maraîchères à Nzibira

« Best » lance le projet de la culture et commercialisation des plantes maraîchères à Nzibira

Le Bureau d’Étude Scientifique et technique  (Best) a lancé le 12 janvier 2024, le projet  de renforcement de la production communautaire des plantes maraîchères et rapprochement entre les femmes déplacées et les femmes néo-alphabétisées de Nzibira en territoire de Walungu.

Ce projet  a pour objectif de  relancer l’approche participative au sein de la population du territoire de Walungu.

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Selon « Best », qui met en œuvre ce projet, les produits à exploiter sont ceux utilisés dans les phases précédentes des autres projets exécutés dans le passé à cycle court de production, facilement renouvelables.

Il s’agit notamment des amarantes, des carottes, des oignons, des poireaux et des choux des aubergines, et des patates douces, qui sont des plantes pérennes.

« Les recettes de vente des produits maraîchers contribueront au renforcement de la cohésion sociale entre les femmes des ménages déplacés et les femmes néo-alphabétisés mais aussi les sites d’exploitation artisanale des minerais en territoire de Walungu deviendront à travers  ce projet des références pour la production et commercialisation des produits maraîchers », explique Jessica Habwa, assistante au programme à « Best ».

Cette organisation veut que l’exploitation et la production des produits maraîchers deviennent un autre atout de rencontre, de rapprochement et de collaboration entre populations exerçant leurs activités dans les sites miniers.

Il explique aussi que la carence alimentaire va diminuer de plus en plus dans le village de Nzibira et dans les zones d’exploitation minière grâce à la disponibilité fréquente des légumes variées issues des activités de maraîchage durant ce projet.

Lors du lancement de ce projet, les membres de la communauté rencontrés ont apprécié l’accompagnement de « Best » dans ce nouveau projet.

« Je suis prêt à planter les pastèques et d’autres plantes comme les choux, les amarantes,… Notre seule difficulté c’est d’avoir les outils. Mais les hommes comme les femmes sont tous prêts » explique Sankasi Rusangwa, cultivateur.

Il faut noter qu’après l’étape de lancement du projet, suivra l’étape de formation sur les techniques culturales et sur la consolidation de la cohésion sociale.

Claudine Kitumaini

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