Le 16 octobre 2024 marquera le début d’une grève générale au sein du secteur de la santé. Décision prise par les Cadres et Agents du secteur suite à l’absence de dialogue avec le gouvernement.
Dans une correspondance adressée à la Première Ministre, les Syndicats du Secteur de la Santé expriment leur profond mécontentement face à l’inaction des autorités concernant leurs revendications sociales.
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Le banc syndical du secteur de la santé regrette que le préavis de grève, qui a été remis aux services de la Première Ministre le 4 octobre, ait expiré sans que des discussions fructueuses ne soient entamées.
“Nous référant aux options déjà levées par les Cadres et Agents du secteur de la Santé lors des Assemblées Générales tenues du 16 au 21 septembre 2024, nous sommes au regret de vous annoncer l’observation d’une grève générale dans le secteur de la santé à partir du mercredi 16 octobre 2024 suivant les modalités en annexe », dit le banc syndical du secteur de la santé.
Les syndicats rappellent que leurs attentes, déjà formulées lors d’Assemblées Générales tenues en septembre, sont fondées sur des engagements antérieurs, notamment les accords de Bibwa.
Les agents de la santé, qui se déclarent en colère et frustrés, exigent des mesures concrètes pour améliorer leurs conditions de travail, jugées indignes.
Les représentants syndicaux insistent sur leur désir d’ouvrir un dialogue constructif avec le gouvernement, tout en déclinant toute responsabilité quant aux conséquences que cette grève pourrait engendrer.
« Tout en réitérant notre souhait d’avoir un dialogue social franc et sincère avec le Gouvernement de la République, le Banc Syndical du Secteur de la Santé décline d’ores et déjà toute responsabilité sur les conséquences fâcheuses de la grève ainsi annoncée ».
Le mouvement de grève, qui se profile à l’horizon, soulève des inquiétudes quant à la continuité des soins et des services médicaux, déjà fragilisés. De nombreux patients pourraient se retrouver en difficulté face à cette situation, amplifiant les tensions au sein d’un système de santé déjà mis à mal.
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Les jours à venir seront cruciaux pour déterminer si le gouvernement saura trouver une issue favorable à cette crise, permettant ainsi de renouer le dialogue avec les acteurs de la santé, essentiels au bon fonctionnement du pays.
Notons aussi que la grève est annoncée dans le secteur de la Santé alors que les enseignants des écoles primaires publiques sont en grève depuis le début de l’année scolaire en cours. Les négociations avec le gouvernement piétinent alors que l’année scolaire se dirige dangereusement vers l’année blanche.