Le 23 novembre 2024, vers 8 heures, une tragédie est survenue dans le village de Kuwa, situé dans le secteur de Ngandja, territoire de Fizi, au Sud-Kivu. Un jeune garçon de 22 ans est tombé dans un puits d’eau abandonné par une société minière à capitaux chinois ayant exercé des activités dans la région.
Selon les témoignages recueillis auprès des proches de la victime, le garçon se rendait près du puits pour laver ses habits, lorsqu’un cri déchire le silence. Ses frères accourent, mais, malheureusement, les secours arrivent trop tard. À leur arrivée, le jeune homme est déjà sans vie.
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Cette tragédie met en lumière le problème récurrent des puits abandonnés et non sécurisés laissés par les sociétés minières. Ces puits, souvent laissés à l’abandon, représentent un danger mortel pour les enfants qui, par curiosité ou ignorance, s’y aventurent.
Les autorités locales et les organisations de la Société civile, telles qu’ASODEC, dénoncent vivement la situation et appellent à une intervention immédiate. Elles exigent des entreprises minières qu’elles comblent ces puits ou installent des dispositifs de sécurité pour prévenir de futurs accidents.
ASODEC, a, dans une déclaration publique, demandé aux autorités compétentes de prendre des mesures strictes contre les sociétés qui laissent des puits abandonnés sans protection. Il est impératif de garantir la sécurité des habitants et des enfants des zones environnantes, insiste l’organisation.
Cette alerte met également en évidence la nécessité de renforcer la régulation des entreprises minières pour garantir qu’elles respectent les normes de sécurité et de préservation de l’environnement. Une action urgente est requise pour éviter que de telles tragédies ne se répètent.
Le décès de ce jeune garçon souligne la vulnérabilité des communautés locales face aux négligences des entreprises. Il est crucial que les autorités réagissent rapidement pour empêcher la perte d’autres vies humaines en raison de l’irresponsabilité des sociétés opérant dans ces régions.