Ce lundi 16 octobre 2023, le monde célèbre la Journée mondiale de l’alimentation. Cette année, l’accent est mis sur l’eau en tant que fondement de la vie et de l’alimentation.
L’eau est essentielle à la vie sur la Terre. Elle recouvre la majorité de la surface terrestre, constitue 50 pour cent de notre corps, produit notre nourriture et contribue à nos moyens d’existence.
Mais cette ressource précieuse n’est pas infinie et nous devons cesser de la prendre pour acquise. Ce que nous mangeons et la façon dont nous produisons ces aliments ont un impact sur l’eau.
« L’eau c’est la vie, l’eau nous nourrit, ne laisser personne de côté ».
La campagne vise à sensibiliser le monde entier à l’importance d’une gestion avisée de l’eau puisque la disponibilité de cette précieuse ressource est menacée par l’accroissement démographique rapide, l’urbanisation, le développement économique et le changement climatique.
Aujourd’hui, affirme le FAO, 2,4 milliards de personnes vivent dans des pays soumis à un stress hydrique.
Beaucoup sont de petits exploitants agricoles qui ont déjà du mal à subvenir à leurs besoins journaliers, tout particulièrement des femmes, des peuples autochtones, des migrants et des réfugiés.
La Journée mondiale de l’alimentation 2023 envisage des solutions pour produire davantage d’aliments et autres produits agricoles essentiels avec moins d’eau, tout en veillant à une distribution égalitaire de l’eau, à la sauvegarde de nos systèmes alimentaires, et à ne laisser personne de côté.
Des chiffres
Il faut dire que c’est sur la terre qu’est produite 95% de notre alimentation et tout commence par le sol et l’eau. L’agriculture représente 72% des prélèvements d’eau douce dans le monde. Les municipalités utilisent 12% de l’eau pour les ménages et les services, tandis que 16% sert aux industries.
2,4 milliards de personnes vivent dans des pays en situation de stress hydrique, tandis qu’environ 10% de la population mondiale est victime de stress hydrique à un niveau élevé ou critique. Plus de 80% des eaux usées mondiales sont rejetées dans l’environnement sans être traitées.
« La demande mondiale d’eau pour l’agriculture devrait augmenter de 35% d’ici 2050. Environ trois quarts des catastrophes survenues entre 2001 et 2018 étaient liées à l’eau. Elles ont causé près de 700 milliards de dollars de dommages économiques. Depuis 2000, les catastrophes liées aux inondations ont augmenté de 134%, et le nombre et la durée des sécheresses de 29%. Les zones humides -écosystèmes qui renferment la plus riche biodiversité- disparaissent trois fois plus vite que les forêts. Au cours des trois derniers siècles, la planète a perdu 85% des terres humides », explique le FAO.
Pour le FAO, limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C (au lieu de 2°C) sera bénéfique pour les ressources en eau et réduira le stress hydrique induit par le changement climatique.
Au moins 600 millions de personnes dépendent dans une certaine mesure des systèmes alimentaires aquatiques pour vivre. Les systèmes alimentaires aquatiques sont essentiels pour la nutrition et la sécurité alimentaire alors que 17% des aliments disponibles pour les consommateurs du monde entier sont jetés chaque année, ce qui entraîne un gaspillage de l’eau précieuse ayant servi à les produire.
Limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C (au lieu de 2°C) sera bénéfique pour les ressources en eau et réduira le stress hydrique induit par le changement climatique. Au moins 600 millions de personnes dépendent dans une certaine mesure des systèmes alimentaires aquatiques pour vivre. Les systèmes alimentaires aquatiques sont essentiels pour la nutrition et la sécurité alimentaire. 17% des aliments disponibles pour les consommateurs du monde entier sont jetés chaque année, ce qui entraîne un gaspillage de l’eau précieuse ayant servi à les produire.
« Nous devons tous cesser de prendre l’eau pour un bien acquis et commencer à la gérer de manière avisée », appelle le FAO.