À l’occasion de la Journée mondiale des orphelins du SIDA, célébrée chaque année le 7 mai, le ministère de la Santé a révélé des chiffres alarmants : au moins 13 millions d’enfants à travers le monde ont perdu l’un ou les deux parents à cause du VIH/SIDA.
En République démocratique du Congo, des milliers d’enfants vivent dans l’oubli, marqués à jamais par la perte, la stigmatisation et l’exclusion sociale. Le ministère indique que nombre de ces enfants sont marginalisés au sein même de leurs familles et privés d’un accompagnement adéquat.
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« Ils ont perdu un parent… ou les deux. Mais ils ne doivent pas perdre l’espoir, la dignité, ni l’avenir. », a rappelé un communiqué du ministère.
Cette journée vise à donner une voix aux victimes et à rappeler que chaque enfant a droit à l’amour, à l’éducation et à la protection. Elle constitue également un appel à la solidarité et à l’action communautaire pour mettre fin à l’isolement que subissent ces enfants.
« Orphelins, mais pas seuls », peut-on lire dans le message officiel.
« Engageons-nous pour un avenir où chaque enfant trouve sa place, sans exclusion. »
Une réalité douloureuse dans le Sud-Kivu
Dans la province du Sud-Kivu, la situation est particulièrement préoccupante. De nombreux enfants orphelins du SIDA sont perçus comme une honte au sein de leur propre entourage. En l’absence de programmes de protection ciblés, ces enfants sont livrés à eux-mêmes, confrontés à la pauvreté, à l’ignorance et parfois à des violences.
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Les acteurs sociaux plaident pour une meilleure prise en charge des enfants concernés, à travers des initiatives gouvernementales, communautaires et internationales, afin de leur garantir un avenir digne.