Le centre de traitement de la maladie de variole de singe communément appelé MonkeyPox situé à l’Hôpital Général de référence de Kamituga vient de totaliser déjà 520 cas de personnes atteintes par cette maladie qui a était enregistrée à Kamituga depuis septembre La Zone de santé de Kamituga reste l’épicentre de la maladie au Sud-Kivu.
Docteur Steeve Bilembo, Médecin responsable du centre de traitement de cette maladie, précise que parmi ces 520 cas figurent 435 cas des personnes dont leur âge est supérieur à 15 ans, et 85 cas des enfants de moins de 15 ans.
Par ailleurs, 262 femmes atteintes dont huit enceintes ont été prises en charge. Parmi ces femmes enceintes, 4 ont avorté à cause de cette maladie.
Parmi les 268 hommes, depuis le premier cas, 7 cas de décès ont été signalés au centre de traitement de l’Hôpital Général de Référence de Kamituga, précise-t-il.
Celui-ci a rappelé qu’il y a deux moyens de contamination dont la contamination animale-homme ainsi que la contamination homme-homme. Pour la première contamination, la maladie se transmet par le contact de l’homme avec l’animal malade et la deuxième c’est lorsque la personne infectée est en contact avec l’autre qui n’est pas malade par le contact des liquides biologique comme la salive, le sperme, les urines, le sel, les lésions cutanées, le sang, la sécrétion vaginale, etc…
Pour se protéger de cette maladie, des mesures barrières universelles sont nécessaires. Ceci s’ajoute à l’abstinence et la fidélité pour les mariés car la maladie se transmet également par la voie sexuelle. Il recommande d’éviter les attroupements.
A la question de savoir pourquoi la zone de santé de Kamituga reste l’épicentre de cette maladie, cet expert a précisé que c’est dû au fait que c’est à Kamituga où le premier cas index a été signalé. Aussi, regrette-t-il, la population semble être négligente car elle ne respecte pas les mesures édictées par le Ministère de la santé pour lutter contre la maladie.
Pour clore, il a demandé à la population de rester vigilante et d’éviter tout contact avec les personnes présentant des signes comme les éruptions cutanées et des fortes fièvres pour se protéger.
Dès que des signes se présentent, le Docteur Steeve Bilembo recommande urgemment de se diriger vers le centre de traitement pour la prise en charge car le taux de mortalité est faible si et seulement si on respecte la prise en charge.