La province du Sud-Kivu reste toujours touchée par au Mpox (Monkeypox) ; appelé communément « variole du Singe ». Des nouveaux cas continuent à être enregistrés et cela depuis la 39ème semaine (Septembre 2023) jusqu’à ce jour à la 46ème semaine (Novembre 2023).
A ce jour, le Sud-Kivu compte cinquante quarante-quatre (54) malades déjà déchargés (guéris), trente-six (36) cas confirmés au laboratoire et quatre-vingt-six (86) cas enregistrés.
Ces statistiques viennent d’être rendues publiques au cours d’un briefing organisé par la Division Province de la Santé (DPS) à l’intention des journalistes de la ville de Bukavu, ce samedi 25 novembre 2023.
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La Zone de Santé (ZS) de Kamituga reste en pool position au Sud-Kivu avec septante et un (71) cas suivis respectivement de celles de Kadutu avec cinq (5) cas, Mwenga et Shabunda, chacune avec deux (2) cas. Un cas pour les zones de santé de Kaniola, Fizi, Uvira, Itombwe, Walungu et Nyangezi, selon la notification des cas suspects/confirmés de Mpox par Zone de Santé de la Semaine 39-45 2023 de la DPS Sud-Kivu. Une situation présentée par le Chargé des opérations des urgences de santé publique au Sud-Kivu.
Le Dr Freddy Siyangoly a indiqué qu’aucun cas de décès n’est encore enregistré au Sud-Kivu sur les 14 provinces déjà touchées par cette épidémie. Le cas de la province du Sud-Kivu, est un cas indexé venu de la province de la Tshopo.
Celui-ci a fait savoir que les malades poursuivent normalement les soins appropriés dans différentes structures sanitaires.
« 23 malades soignés à l’Hôpital Général Référence de Kamituga, 5 malades à Bukavu, 1 malade à l’Hôpital Général de Référence de Bukavu, 1 à l’hôpital Général de Référence de Panz, 1 à l’Hôpital Général de Kadutu, 1 à la Polyclinique Salama à Muhungu et 1 malade dans la communauté. Dans le territoire, un malade soigné à l’hôpital de Walungu, deux malades soignés à l’Hôpital Général Référence de Shabunda et un malade à l’hôpital Général de Nyangezi. En dehors de ces 8 Aires de Santé (AI) qui ont déjà notifié des cas dans la ville de Kamituga, d’autres cas sont signalés dans d’autres aires de santé bien que nous ne les ayons pas encore investigués dont 5 élèves touchés par cette maladie dans la ZS de Kamituga », a souligné le Dr Freddy Siyangoly
Depuis la semaine (SE43), vingt-deux cas sont confirmés et les autres échantillons sont cours d’analyse à l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) dans la ville de Goma au Nord-Kivu.
L’épidémie de Mpox jusqu’à présent n’est pas encore déclarée au Sud-Kivu mais elle est confirmée malgré le nombre de cas qui continuent à être enregistrés au niveau de la DPS et confirmés à l’INRB. Il revient à l’autorité provinciale qui est le gouverneur de la déclarer ou pas.
Les signes et/ou manifestations de la maladie
Le Dr Freddy Siyangoly a montré qu’il existe plusieurs signes comme par exemple l’éruption cutanée au niveau des paumes de mains, plantes des pieds accompagné par une fièvre, le ganglion (inflammation au niveau cervical), la toux, problème de vision, la peur de la lumière, la fatigue, douleurs articulaires et musculaires ; la diarrhée, le vomissement, etc.
Quelle est la chaîne de transmission du Mpox ?
Les réservoirs de cette maladie zoonose sont surtout les petits rongeurs. Les portes de sortie sont la bouche, lésions cutanées et liquides biologiques (salives, vomissements, sécrétions, sang, sperme, urine et selles). Le monde de transmission, il y le contact, les gouttelettes, les rapports sexuels et le transplacentaire de la mère à l’enfant (mains, jouets, surface, linges, souillé, parler, tousser, éternuer, etc.). Pour la porte d’entrée, nous retrouvons la bouche, les lésions cutanées et les yeux tandis que l’hôte susceptible, c’est tout le monde (bébés, enfants, personne dont le système immunitaire est affaibli, personne non vacciné).
Concernant la protection et la prévention, la population est appelée d’observer les mêmes gestes barrières comme durant les périodes d’épidémie d’Ebola et du Coronavirus (Covid) dont se lavez le matin régulièrement avec du savon, utilisation de désinfectants, se rendre directement à une structure sanitaire après avoir observé certains signes, évitez de contacts physiques, etc.
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Notons qu’au cours de cette activité, des femmes et hommes de médias ont été capacités sur le rôle de la Communication des Crises (CREC) afin d’améliorer les performances de la lutte contre le Mpox. La CREC est un échange d’informations, de conseils et d’opinions en temps réel entre les experts ou les dirigeants et la communauté faisant face à une menace à sa survie, sa santé ou son bien-être économique ou social.