RDC-Royaume-Uni : le café, le cacao et les épices congolaises désormais admis sans droits de douane sur le marché britannique

Cacao en RDC

Le café, le cacao et les épices produits en République démocratique du Congo pourront désormais accéder au marché britannique sans frais de droit de douane. Cette mesure découle du lancement officiel, ce mardi 25 novembre à Kinshasa, du nouveau partenariat commercial entre la RDC et le Royaume-Uni.

La cérémonie a été présidée par Julien Paluku, ministre du Commerce extérieur, en présence de l’ambassadrice britannique Alyson King. Selon le ministre, ce partenariat marque un tournant majeur dans les échanges entre les deux pays.

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Julien Paluku a détaillé les quatre piliers du partenariat :

  • La facilitation des échanges, notamment grâce au Portail d’Informations Commerciales (PIC) et à la dématérialisation des procédures ;
  • Le renforcement des capacités des producteurs, PME et administrations publiques ;
  • L’amélioration de l’accès aux marchés mondiaux, à travers le respect des normes internationales ;
  • La valorisation du potentiel agricole et forestier de la RDC.

99,8 % des produits congolais désormais acceptés au Royaume-Uni

Dans un message publié sur son compte X, le ministre a souligné que les produits agricoles concernés sont considérés comme « ultra-prioritaires » au vu de la forte demande.
Il a précisé que 99,8 % des produits congolais sont désormais admis sur le territoire britannique, à l’exception des armes et des munitions.

Selon lui, cet accès privilégié offre « un soulagement » aux producteurs locaux et ouvre de nouvelles perspectives pour diversifier l’économie nationale, longtemps centrée sur le secteur minier.

Le gouvernement congolais rappelle que, jusqu’ici, les échanges entre les deux pays restaient modestes, évalués à environ 100 millions de dollars.

Avec ce nouveau partenariat, l’objectif est de porter ce volume à 1,5 milliard de dollars d’ici 2030.

Julien Paluku a également affirmé avoir échangé avec plusieurs partenaires techniques — Centre du Commerce International, Trade Mark Africa et British Standard Institute — afin de renforcer la formation des services publics, notamment l’OCC, et des producteurs locaux sur les normes d’exportation vers le Royaume-Uni.

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Le gouvernement invite les entreprises et producteurs congolais à « interagir davantage » avec le ministère du Commerce extérieur via le Portail d’Informations Commerciales, mis à leur disposition pour faciliter les démarches.

Vinciane Ntabala & Appoline Kilauli

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