Sud-Kivu : 15.245 cas de Mpox et 16 décès depuis janvier

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L’épidémie de Mpox connaît une recrudescence inquiétante dans la province du Sud-Kivu, en République démocratique du Congo, avec 15.245 cas enregistrés et 16 décès depuis janvier 2025, selon un rapport de la Division provinciale de la santé (DPS).

Claude Bahizire, responsable de la Communication à la DPS, indique que malgré la hausse des contaminations, les équipes parviennent à gérer efficacement les cas de décès. « La semaine dernière, nous avons enregistré 368 cas et aucun décès, mais cette semaine écoulée, nous en sommes déjà à 890 cas », a-t-il précisé, soulignant que « nous continuons à recenser beaucoup de cas mais pas de morts ».

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La province compte 34 zones de santé, dont 32 sont déjà touchées. La zone de santé de Miti-Muresa est la plus affectée avec 2.556 cas et 1 décès depuis janvier, suivie de Nyangezi (1 905 cas), Uvira (1 554 cas et 1 décès) et Nyatende (819 cas et 1 décès). Dans la ville de Bukavu, la commune d’Ibanda totalise déjà 353 cas, mais aucun décès.

Pour contenir la maladie, des équipes de santé sont déployées afin d’assurer la prise en charge médicale et psychologique, la sensibilisation communautaire et la prévention. La DPS insiste sur l’importance du respect des règles d’hygiène.

Le mode de transmission le plus courant demeure le contact direct avec les fluides corporels d’une personne infectée. Le contact sexuel est également un vecteur majeur, ce qui pousse la DPS à recommander aux jeunes adultes d’éviter les relations sexuelles à risque. Chez les femmes enceintes, le virus peut se transmettre au fœtus via le placenta, mettant en danger la vie de la mère et de l’enfant.

Des campagnes de vaccination de riposte sont actuellement menées dans les zones les plus touchées, telles que Miti-Muresa. « Le nouveau vaccin permettra de vacciner non seulement les adultes à partir de 18 ans, mais aussi les enfants dès l’âge d’un an », précise la DPS.

Les soins sont gratuits pour les malades. Les personnes atteintes sont internées et le gouvernement prend en charge leur nourriture et leur suivi médical.

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La DPS appelle la population à se rendre immédiatement dans un centre de santé dès l’apparition de symptômes tels que des éruptions cutanées sur les mains, les pieds ou d’autres parties du corps, afin de prévenir la contamination au sein des familles et de la communauté.

Divine Busime et Dénise Neema

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