L’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) en collaboration avec la Wildlife Conservation Society (WCS), a signé un accord de partenariat Public Privé avec l’administration du Parc national de Kahuzi Biega (PNKB). Ceci à l’occasion du lancement du Programme des Partenariats Environnementaux et du projet « Protégeons nos Droits et notre Environnement ».
Cet accord a été signé ce mercredi 10 avril 2024 au PNKB à Tshivanga, dans la province du Sud-Kivu, entre l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique et l’administration du Parc national de Kahuzi Biega, (PNKB).
Cet accord vise à faire du PNKB un modèle de conservation de classe mondiale, durable et responsable, qui protège à la fois la biodiversité et les droits humains, indique le Directeur Général de l’ICCN.
Le Chef de Site du PNKB, Déo Kujirabwinja explique à La Prunelle RDC que l’Ambassadrice des Etats-Unis est à Tshivanga pour deux missions. Celle du lancement du programme « protégeons notre environnement » mais aussi la signature du partenariat Public-privé avec l’administration du Parc national de Kahuzi Biega sur la protection de la biodiversité et des droits de l’homme.
« L’ambassadrice des États-Unis est venue lancer deux activités dans le Parc de Kahuzi Biega. La première est nommée « Protégeons nos droits et notre environnement », en swahili « Tulinde haki na mazingira yetu ». Là, on cherche à faire le lien entre la préservation de la biodiversité et les droits des peuples autochtones pygmées et les autorités locales. Le deuxième projet est le partenariat pour l’environnement, qui est aussi un projet qui va essayer d’appuyer les activités qui sont menées entre les aires protégées et les communautés locales. C’est pour ces deux raisons que l’ambassade et le département d’appui au développement international des Etats-Unis d’Amérique (USAID) sont venus pour lancer ce projet au PNKB », explique-t-il.
Le projet « Tulinde haki na mazingira yetu » a été conçu pour mettre fin au conflit qui oppose le PNKB et les communautés depuis plusieurs années déjà.
Selon ce responsable du PNKB, ce projet est implémenté pour essayer d’apporter des réponses aux questions liées à ce conflit.
« Le premier élément c’est capaciter les peuples autochtones pygmées pour qu’ils connaissent leurs droits mais aussi leurs devoirs, car on ne doit pas seulement se limiter sur les droits sans parler des devoirs. Le deuxième élément, on ne peut pas continuer à penser que les ressources naturelles du PNKB sont illimitées, mais il faut s’assurer que les différentes communautés, les PAP et les communautés locales, ont quand-même accès à certaines ressources même s’ils peuvent générer leurs ressources sur base des activités qu’ils peuvent mener », ajoute-t-il.
L’autre projet va appuyer les activités d’intérêt communautaire comme l’appui aux micro-crédits, l’entretien et l’accompagnement du développement du tourisme.
L’ICCN, en collaboration avec ses partenaires nationaux et internationaux, met en place des mécanismes de gouvernance participative, en impliquant les communautés locales dans les processus de prise de décision et en valorisant leurs connaissances traditionnelles.
Il faut dire que le projet « Tulinde haki na mazingira yetu » va durer 4 ans et certaines de ses activités ont déjà débuté.
Suzanne Baleke
J’avais postulé au poste de garde parc mais on ne m’a jamais appelé. J’ai vraiment besoin de travailler dans l’ICCN