Depuis le début de la campagne de vaccination contre la variole simienne, ou Mpox, 22.000 personnes sur les 26.000 ciblées ont déjà reçu leur première dose. Cette information a été donnée ce vendredi 25 octobre par le docteur Claude Bahizire, directeur du Programme national de Communication pour la Santé (PNCS) au Sud-Kivu, lors d’un entretien avec La Prunelle RDC.
Claude Bahizire a signalé que la province du Sud-Kivu a enregistré plus de 10.600 cas de Monkeypox depuis le début de l’année, avec au moins 48 décès dans 32 zones ayant rapporté des cas sur les 34 que compte la province.
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Selon lui, la zone de santé de Miti-Murhesa est en tête avec plus de 3.000 cas, suivie de Nyangezi avec 1.600 cas, puis Uvira avec environ 1.100 cas et Kamituga avec 1 042 cas. Les zones d’Ibanda, Bagira, Kadutu, Kimbi Lulenge et Kalehe signalent également un nombre élevé de cas de manière régulière.
Des actions sont en cours pour la prise en charge de cette maladie dans la province, avec des soins gratuits.
« À Miti-Murhesa, quatre centres de traitement de Monkeypox sont déjà opérationnels, et nous sommes en train d’établir un autre centre de traitement dans le camp de Nyamunyunyi. Nous cherchons à rapprocher le traitement de la population, en fonction des zones où les cas sont nombreux. Cela permettra aux malades de ne pas parcourir de longues distances, réduisant ainsi les risques d’aggravation de leur état », a déclaré à La Prunelle RDC, Claude Bahizire.
Il a également précisé que, bien que la province compte 10.600 cas, tous ne sont pas actifs, car environ 800 malades le sont actuellement et près de 900 sont guéris.
Pour la vaccination, quatre zones ont été ciblées : Miti-Murhesa, Kamituga, Nyangezi et Uvira.
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« Nous avions prévu de vacciner 26.000 personnes et nous en sommes déjà à 22.000, ce qui est encourageant, car nous avons atteint environ 80 %. La vaccination continue, notamment pour les contacts des malades », a-t-il ajouté, notant que 98 % des professionnels de santé sont déjà vaccinés, car ils font partie des groupes cibles.
Enfin, Claude Bahizire a appelé au respect des mesures d’hygiène pour éradiquer cette épidémie dans la province.
Il a également annoncé que la deuxième dose du vaccin est attendue pour le mois de novembre, ainsi que des vaccins pour les enfants de moins de 18 ans.