Le Réseau Congolais des Forestiers (RCF) a sensibilisé ce mercredi 16 Août 2023, dans un atelier, des acteurs de la Société Civile, médias et autorités provinciales sur la compréhension des droits des peuples autochtones pygmées.

L’objectif est de vulgariser à grande échelle les instruments juridiques qui protègent les droits des peuples autochtones et plus particulièrement la nouvelle loi sur la promotion et la protection des peuples autochtones.

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Cet atelier vise aussi à analyser l’apport des peuples autochtones dans la conservation des écosystèmes au sein des communautés en constituant un message de communication populaire, spots, génériques.

Les participants à cette activité dont des journalistes et membre des organisations de la Société civile se sont engagés à s’approprier cette loi.

Ils promettent de la vulgariser auprès des communautés bantoues notamment, pour qu’elles comprennent la pertinence de cette loi portant promotion et protection des peuples autochtones.

Amani Elkia, Coordinateur de l’organisation RCF indique que ces droits sont bel et bien consacrés dans les instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux et offrent plus de chances de promouvoir et protéger conséquemment les vulnérables à l’instar des peuples autochtones pygmées.

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 « Nous avons vu qu’il y a nécessité de former et d’informer les acteurs de la Société Civile, les médias et les autorités provinciales pour qu’ils soient mis à jour par rapport à ces droits catégoriels longtemps bafoués qui réhabilitent les peuples autochtones pygmées et autres peuples forestiers dépendant des forêts », dit-il.

Maître Adèle Bisharhwa, consultant Droits humains à RCF explique que son organisation a choisi les acteurs des médias et ceux de la Société civile parce qu’ils sont influents dans la Société.

Les participants, dont les peuples autochtones remercient RCF pour cet atelier de vulgarisation de cette loi qui les protège. Ils sont contents parce que cette fois-ci ils sont impliqués effectivement dans cet atelier où on parle de leurs droits.

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« Je suis contente parce que je suis impliquée comme pygmées dans un atelier où on parle de nos droits. Nous avons compris ce que dit la loi, nous allons nous en approprier et faire la sensibilisation des autres PA, nous impliquer personnellement en tant que peuples concernés c’est une bonne chose », dit Aline Wetewabo, PAP.

Notons que les intervenants ont insisté sur les droits fondamentaux des peuples autochtones dans un contexte de déni mais aussi sur quelques articles de la nouvelle loi portant promotion et protection des droits des Peuples Autochtones. Ils ont expliqué aussi comment rédiger un message populaire ayant une sensibilité sur les droits des peuples autochtones pygmées en vue d’influencer le comportement dans la communauté.

Cet atelier s’est tenu dans la commune d’Ibanda à Bukavu au Sud-Kivu.

Claudine Kitumaini