L’ONU reconnaît le droit à un environnement « propre, sain et durable » comme un droit humain universel

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Assemblée générale de l'ONU

L’Assemblée générale de l’ONU a reconnu jeudi dernier, le droit à un environnement propre, sain et durable comme étant un droit humain universel, à l’issue du vote d’une résolution initiée par un groupe d’États, à l’instar de la Suisse.




Selon le Département Fédéral des Affaires Étrangères (DFAE) en Suisse, cette décision est « historique », d’autant plus que c’est le droit à l’eau potable et à l’assainissement qui était le dernier droit humain à avoir été reconnu par l’Assemblée générale de l’ONU, en 2010.

Celui-ci estime que cette résolution n’est pas juridiquement contraignante, mais elle devrait susciter des changements positifs.

A en croire le DFAE, il s’agit d’un engagement politique plus fort en faveur de l’environnement, une obligation plus stricte pour les Etats de rendre des comptes, et une plus grande cohérence politique en matière d’environnement et de droits humains.

Associée à un groupe d’Etats (Costa Rica, Maroc, Maldives, Slovénie), la Suisse œuvre au sein de l’ONU en faveur d’une politique cohérente en matière d’environnement et de droits humains. Elle présente régulièrement depuis plus d’une décennie, des résolutions au Conseil des droits de l’Homme qui thématisent cette corrélation. L’engagement multilatéral de la Suisse repose sur la conviction que la communauté internationale doit apporter des solutions aux défis écologiques mondiaux.

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Le DFAE indique que dans son rôle de bâtisseuse de ponts, la Suisse a contribué à rapprocher les blocs existants en vue de trouver une solution multilatérale aux questions environnementales.

«Le changement climatique, la pollution et le déclin de la biodiversité constituent les plus grands défis auxquels sont confrontées les générations actuelles et futures. Ils compromettent ou entravent la réalisation des droits humains de chacun, tels que les droits à la vie, à la santé, à l’alimentation, à l’eau ou à un logement décent. Le lien entre la protection de l’environnement et les droits de l’homme a été établi pour la première fois au niveau de l’ONU en 1972 déjà, avec la Déclaration de Stockholm. La Suisse l’a également signée et aujourd’hui, elle donne suite à cette promesse,» indique-t-il.

Pour rappel, la Suisse avait déposé avec d’autres pays, cette résolution à l’Assemblée générale de l’ONU, pour demander que le droit à un environnement propre, sain et durable soit reconnu comme un droit humain à part entière.




Le texte a été adopté jeudi par 161 voix, sans opposition, sur 8 abstentions.

Abdallah Mapenzi

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