Sud-Kivu : 7.318 cas de choléra et 41 décès depuis janvier 2025

choléra

L’épidémie de choléra continue de progresser de manière inquiétante au Sud-Kivu, en République démocratique du Congo. Depuis janvier 2025, 7.318 cas et 41 décès ont été enregistrés, selon la Division provinciale de la Santé (DPS).

La zone de santé de Katana reste la plus touchée, avec 1.674 cas et 4 décès depuis le début de l’année, dont un survenu cette semaine. Elle est suivie par Uvira (1 301 cas), Minova (899 cas), Ruzizi (819 cas et 15 décès) et la ville de Bukavu, commune d’Ibanda, qui compte 558 cas mais aucun décès. Les autorités sanitaires signalent que le foyer le plus actif se trouve dans la carrière minière de Lomera, à Luhihi (Katana).

Lire aussi : Sud-Kivu : 4.498 cas de rougeole et 187 décès enregistrés depuis janvier 2025

Claude Bahizire, responsable à la DPS, appelle la population à renforcer l’hygiène : « Chaque ménage doit disposer d’une toilette hygiénique et se laver les mains à tout moment. Le choléra est une maladie des mains sales. Si l’hygiène n’est pas respectée, il y aura toujours des cas », insiste-t-il.

La DPS indique prendre en charge gratuitement les patients, en collaboration avec les zones de santé et avec l’appui des partenaires, tout en poursuivant les activités de sensibilisation. Les habitants sont invités à se rendre immédiatement dans le centre de santé le plus proche en cas de symptômes suspects.

Le choléra se transmet principalement par la consommation d’eau contaminée et d’aliments souillés. Les autorités recommandent de laver soigneusement les fruits, de bien cuire les aliments, de se laver régulièrement les mains avec de l’eau propre et du savon, et d’éviter les sources d’eau non protégées.

Lire aussi : RDC : L’UNICEF remet 20 tonnes de médicaments pour lutter contre le choléra et la rougeole

Dans un contexte d’instabilité politique et de déplacements massifs de population, la mise en œuvre des mesures de prévention et de traitement reste difficile, rendant la sensibilisation communautaire essentielle pour freiner la propagation de la maladie.

Divine Busime et Denise Neema

Tagged:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.