Les habitants touchés par la fracture de sol à Luhore, dans le village de Buhozi, situé dans le groupement de Mudusa, dans le territoire de Kabare, vivent dans des conditions inappropriées au sein de familles d’accueil. C’est ce qu’affirme le Président de la Société civile du groupement de Mudusa, François Mubalama, à La Prunelle RDC, ce lundi 23 septembre 2024.
Cet acteur de la Société civile indique que les enfants des victimes de cette catastrophe naturelle peinent à reprendre le chemin de l’école en raison du manque de moyens de leurs parents, qui traversent une période difficile et ne bénéficient d’aucune assistance de la part des autorités.
« La population victime de cette catastrophe naturelle à Luhore, dans le village de Buhozi à Mudusa, ayant abandonné leurs parcelles et maisons, demeure jusqu’à présent dans des familles d’accueil. Leurs enfants n’étudient plus. Nous avons alerté les autorités, tant nationales que provinciales, mais aucune assistance n’a été promise à ces victimes. Nous avons même contacté les élus, mais jusque-là, c’est resté sans succès », déplore cet acteur de la société civile.
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D’ailleurs, Toussaint Mugaruka, Chef de travaux à l’Université Officielle de Bukavu et Chercheur au Centre de Information et de Recherche sur les Risques d’Origine Naturelle (CIRRiNA), avait proposé à l’État congolais de délocaliser les habitants de cette zone à risque. Une décision qui a été exécutée par les habitants, malgré les nombreuses difficultés qui les attendaient.
« Tout problème a une solution. La meilleure et la moins coûteuse serait de libérer le site, étant donné que cela représente un grand danger pour les habitants afin de sauver des vies. », avait-il dit.
Malheureusement, ces victimes ne reçoivent pas d’assistance de la part du gouvernement, ni au niveau national ni au niveau provincial. Actuellement, avec le début de la saison de pluie, Mubalama craint de nouveaux cas de fractures et d’éboulements de sol dans cette région.
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« Avec l’arrivée de la période pluvieuse, nous redoutons que la partie restante puisse s’effondrer. C’est pourquoi nous demandons une assistance pour ces personnes en danger. »
Notons que cette fracture de sol à Luhore, dans le village de Buhozi, dans le groupement de Mudusa, a été observée pour la première fois le 11 février de cette année.
Monsieur le Président de la société civile groupement de mudusa Courage pour cet cris d’alarme mais l’un de nos notables avait visité ces sinistrés de chez nous à Luhorhe/Buhozi Territoire de kabare groupement de mudusa et c’est l’honorable honoraires MAÎTRE CLAUDE BAZIBUHE NYAMUGABO que les autres fassent de même que lui