Des maisons ont été emportées par les eaux de la Rivière Ruzizi ce 12 mars 2024 sur avenue Elila, au quartier Panzi, dans la commune d’Ibanda (Bukavu).
Ce, après l’écroulement d’une autre partie de la colline Nyiratengo à Nyamagane au Rwanda qui a bloqué le passage de l’eau de la rivière Ruzizi. Du coup, des habitants restent sans abris et lancent une sonnette d’alarme.
Selon la Société Civile de Mudusa qui alerte les autorités sur cette énième catastrophe naturelle, une forte dégradation de la colline de Nyiratengo du Rwanda, a accéléré l’éboulement de terre qui a encore une fois partagé la rivière Ruzizi en deux.
«L’eau qui ne sait plus couler est montée et a endommagé des maisons dans plusieurs avenues à côté de la rivière Ruzizi. Le groupement de Mudusa dans le village Buhozi est aussi victime », dit François Mubalama, Président de la Société civile du groupement de Mudusa.
La semaine dernière, le consortium composé du Centre d’Information et de Recherche sur le Risque d’origine Naturelle (CIRRiNA) et le Centre de Recherche en Sciences Naturelles (CRSN) Lwiro avait demandé au gouvernement d’organiser de manière coordonnée et urgente la délocalisation de la population de la zone affectée par le glissement de terrain de Luhore en contact avec la rivière Kamagema.
Selon ce consortium, le risque est imminent. Dans un atelier de restitution de sa recherche, ce consortium avait annoncé que les fractures observées à Buhozi dans la zone proche de la rivière Kamagema sont, en effet, des traces d’activité d’un glissement rotationnel en cours.