Bukavu : 33 malades démunis libérés de l’Hôpital Général Provincial de référence

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l'Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu

33 malades guéris viennent de recevoir leurs reçus de sortie de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB). Ceci à l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale des Malades ce 11 février 2024.

A Bukavu, la célébration de la 32ème journée mondiale des malades a débuté par une messe d’action de grâce. Une messe organisée dans le but d’honorer les malades guéris et prier pour les malades souffrants.

Dans son homélie, l’abbé Delphin Amali a insisté sur l’assistance aux malades. Cela est un acte d’espoir pour ceux qui souffrent. Un acte qui leur évite la dépression face à l’état de maladie.

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Une homélie qui se réfère au message du Pape qui indique qu’aider le malade va de pair avec soigner ses relations avec Dieu et ses proches, puisqu’il n’est pas bon que le malade soit seul.

Dr Yvette Kujirakwinja, responsable du service social, se dit satisfaite de voir la joie rayonnante sur les visages des malades guéris et libérés de l’hôpital.

Elle explique que du 23 décembre au 11 février, 66 personnes ont bénéficié de cet acte de charité.

Dr Yvette Kujirakwinja appelle en outre les malades à espérer à la guérison qui est un don de Dieu. Elle indique qu’il existe des facteurs de base pour bénéficier du don de libération.

Le premier critère que nous utilisons c’est d’abord l’indulgence, la pauvreté, le fait d’avoir traine vraiment longtemps pendant l’hôpital sans avoir même contribué avec un 5$ pour ses soins.  Et il y en a d’autres qui sont là et incapables de se payer même les médicaments. Pour cette catégorie des malades il n’y a rien à espérer d’eux en termes de payement. Ils sont directement placés sur nos listes et en cas d’aide, on pense à eux en premier. Il y a même un bébé qui a totalisé plus de 6 mois dans l’hôpital depuis sa naissance pourtant guéri, ses parents n’avaient pas de moyens pour payer ses soins.   De manière générale, pour tous les malades, nous leur disons de s’apaiser.  Qu’ils soient pauvres ou riches, l’hôpital général est là pour les prendre en charge ».

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Traînant dans la salle de malades, 8 mois depuis son accouchement, Espérance Kibibi Bulangalire remercie de tout cœur les bienfaiteurs qui ont contribué à sa sortie de l’hôpital.

Je suis tellement contente de quitter l’hôpital en ce jour. Ma facture s’élevait à 800$. J’avais réussi à payer 300 et il me manquait 500 dollars. Aujourd’hui Dieu m’a fait grâce et me voilà sur la liste de ceux qui quittent l’hôpital.  J’ai mis au monde et suis entré aux soins intensifs.  8 mois après, je rentre enfin chez moi.  Que Dieu vous bénisse, qu’il vous donne la force de continuer à servir les démunies », dit-elle.

Marie-Adrienne Riziki

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