Plus d’un million six cents cas de paludisme ont été rapportés en 2023 dans la province du Sud-Kivu. C’est ce que rapporte la Division Provinciale de la Santé (DPS) à travers son programme de lutte contre le Paludisme au Sud-Kivu ce 25 avril 2024, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme. Parmi ces 1.643.553 cas, 796 décès ont été enregistrés dans le Sud-Kivu.
Ces chiffres sont en pleine progression par rapport à l’année 2021 où la province a enregistré au moins 1.435.492 cas avec 129 décès. Des chiffres qui rappellent l’année 2022 où la province a enregistré 1.638.296 avec 992 décès.
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Selon les Docteurs Guylain Mbayu Kudusi Watunda, la province du Sud-Kivu est parmi les six provinces de la République Démocratique du Congo les plus touchées par cette endémie avec un taux élevé de morbidité. Ceci s’explique par le fait que la région est dans une zone tropicale et que son climat est favorable à la reproduction des anophèles. Le Sud-Kivu est également une zone littorale.
En 2023 par exemple, la ville de Bukavu a, elle-même, enregistré 25.881 cas et 17 décès. La commune d’Ibanda a à elle seule eu 10.277 cas et 5 décès, 9107 cas et 9 décès pour Kadutu et 6.497 cas et 3 décès pour Bagira.
Pour le docteur Guylain Mbayu, le Programme du Lutte contre le Paludisme cherche à protéger et prévenir la transmission aux plus vulnérables que sont les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes.
Mais d’autres services publics n’interviennent pas dans cette prévention, regrette le Docteur Guylain Mbayu.
Le Docteur Kudusi Watunda rappelle pour sa part que le Programme de lutte contre le Paludisme vise à éliminer cette endémie d’ici 2030 dans le pays. Il évoque des stratégies mises en place.
Celui-ci demande à la population d’adopter un comportement favorable à la lutte contre cette maladie afin d’aider à éliminer le paludisme.
Rappelons que le 25 avril de chaque année, le monde célèbre la journée mondiale de la lutte contre le paludisme. Le thème choisi est : « accélérer la lutte contre le paludisme pour un monde plus équitable ».
Vinciane Ntabala
