Une grande délégation du Ministère national de Développement Rural a visité pendant trois jours, soit du mardi 14 juin au jeudi 16 juin 2023, les activités de relance agricole menées par les coopératives agricoles appuyées et encadrées par l’institut International d’Agriculture Tropical (IITA) dans la plaine de la Ruzizi à travers le programme de l’Agenda de Transformation Agricole (ATA-RDC).
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Visiter les coopératives agricoles
L’objectif de cette visite de trois jours était d’identifier les besoins des coopératives agricoles dans la zone afin d’examiner les voies et moyens pour subvenir à leur besoins.
Conduite par Léonard Kapama Bakulikire, chargé des missions au Cabinet du Ministre de Développement Rural, la délégation a visité différents sites où les coopératives agricoles mènent depuis un temps des activités agricoles.
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C’est notamment le site de Bio Agricole Business (BAB) située à Bwegera dans la plaine de la Ruzizi, où se trouvent des engins et des machines qui servent pour la production et transformation du manioc.
Des champs des coopératives agricoles bénéficiaires de l’appui de l’IITA situés à Runingu, Bwegera, Luberizi, Luvungi et Katogota, ont également fait objet de cette visite de terrain du Ministère National de Développement Rural.
Pour les responsables de ces coopératives agricoles réunis pour cette cause à Sange, l’engagement de l’IITA dans la relance agricole a impacté énormément leurs vies.
Plusieurs défis
Cependant, plusieurs défis restent à relever selon ces coopératives. C’est entre autres, la perturbation climatique, la divagation des bêtes, le manque des tracteurs et d’autres engins pour écouler les récoltes.
Les responsables des coopératives ont égal indexé le mauvais état des routes de desserte agricole et surtout l’insécurité grandissante dans la zone, d’où l’appel à l’implication du gouvernement afin de trouver des solutions durables à leurs préoccupations.
Mao Adolphe, responsable de la Fondation Mao pour le Développement (FOMAD) située en groupement Runingu, village Kagurube a insisté sur l’appui dans le système d’irrigation et l’acquisition des machines pour labourer les champs.
« Les plus grandes difficultés sont liées au manque des machines pour labourer nos champs. Il y a aussi le problème lié à la saison sèche parce que le soleil détruit nos plantes. Même pendant la saison pluvieuse, nos cultures n’échappent pas aux érosions. Ce sont des difficultés auxquelles nous aimerions voir le Ministère intervenir pour appuyer ce que l’IITA fait déjà pour nous », a expliqué le responsable de la FOMAD.
Des succès
Madame Roda Mafuane, de la Coopérative Buguma des femmes, a aussi a vanté l’accompagnement de l’IITA dans les travaux d’agriculture qu’elle réalise aux côtés d’autres femmes depuis plusieurs années. Un accompagnement, qui, selon elle, a fortement impacté sa vie étant donné que la production a presque triplé.
« Ça fait vraiment un temps que nous travaillons avec l’IITA, nous avons reçu des semences, nos champs ont été labourés et plusieurs autres travaux s’en ont suivis. Pour nous, l’accompagnement de l’IITA est un ouf de soulagement. Nous remercions l’IITA pour l’appui. Ici nous avons reçu des semences des Maniocs comme Narokas, Ndabirabana et autres. Nous avons déjà 10 heures a à Ruzizi et 7 ha à Tongo. Ça fait plus de 3 mois ; nous avons commencé et on se rend compte que nous aurons plus de rendement par rapport à ce que nous étions en train d’avoir dans le passé », s’est réjoui Roda Mafuane.
Compter sur le Ministère
Sur place, le Chargé des missions au Cabinet du Ministre de Développement Rural après avoir palpé du doigt les réalisations des coopératives agricoles bénéficiaires de l’appui de l’IITA, a rassuré de l’engagement du Ministre François Rubota Masumbuko à accompagner le programme ATA-RDC pour réduire la pauvreté dans la plaine de la Ruzizi à travers l’agriculture.
« Aujourd’hui notre mission est de faire une visite de terrain pour identifier les besoins des coopératives. Nous avons rencontré les agriculteurs et leur partenaire IITA. À Runingu, à Sange, à Kinanira, à Luvungi nous avons vu des centres de transformation des maniocs et des coopératives. Les coopératives peuvent compter sur le ministre de développement. Nous travaillons pour réduire la pauvreté dans les milieux ruraux », a rassuré Léonard Kapama Bakulikire.
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Mêmes sentiments de satisfaction de la part de Bwija Mukako Placide, Chef de Division au Ministère du Développement rural tout en saluant les efforts conjugués par l’IITA avec ses partenaires pour faire de l’agriculture un secteur clé du développement.
Il a rassuré de l’implication du Ministère de Développement rural pour booster le secteur agricole et répondre favorablement tant soit peu aux préoccupations énoncées par les producteurs locaux.
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