RDC : IITA et ses partenaires évaluent les six premiers mois de mise en œuvre du projet AID-I GLR

AID-I GLR

Destiné à contribuer à accroître la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région des grands lacs, le projet « Initiative de Dissémination Accélérée des Innovation Agricoles dans la Région des Grands Lacs » (AID-I GLR) est entrain de connaître ses premières évaluations au Sud-Kivu.




L’évaluation de ce projet a commencé ce lundi 3 juillet 2023 à la station de l’Institut International d’Agriculture Tropical (IITA).

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Pendant 2 jours, les parties prenantes de AID-I GLR, notamment Rikolto, le Service d’Accompagnement et de Renforcement des Capacités d’Autopromotion de la Femme (SARCAF), et Vétérinaires sans Frontières (VSF) vont évaluer les six premiers mois de mise en œuvre dudit projet, afin de tirer des leçons et apprentissage pour améliorer.




Selon le Chef de station de l’IITA Kalambo, cette réunion d’évaluation va également permettre aux parties prenantes à planifier les activités du reste de l’année 2023.

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« Ce projet, nous l’avons lancé il y a six mois. Aujourd’hui nous rassemblons les partenaires pour voir le chemin que nous avons parcourus, les résultats que nous avons obtenus et les défis auxquels nous avons fait face dans l’exécution de ce projet. Nous nous sommes dit qu’après six mois, nous devons planifier pour les six mois à venir. Avec nos partenaires ici, nous allons voir quels ont été les défis et comment nous allons planifier pour les 6 mois à venir. Donc il est question de voir comment corriger et doubler les efforts pour atteindre les populations cibles dans la globalité, donc 250.000 foyers » expliqué Jacob Mignouna, Chef de station IITA Kalambo et Coordonnateur du projet AID-I GLR.




Des résultats déjà réalisés

Revenant sur les résultats déjà réalisés six mois après l’implémentation du projet, le Chef de station de l’IITA Kalambo a soutenu que des semences améliorées et techniques agricoles ont été introduites dans environ 50.000 familles.

Des résultats, qui selon Jacob Mignouna, s’inscrivent dans le cadre du premier objectif du projet.

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« Nous avons eu de très bons résultats au niveau des pratiques techniques que nous avons disséminées avec les partenaires. Nous avons déjà atteint le premier objectif qui consistait à pouvoir apporter ces innovations au niveau de plusieurs ménages. On a aujourd’hui au moins 50.000 ménages qui ont touché du doigt les nouvelles technologies dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet. Quand nous parlons des innovations, il s’agit des technologies qui ont ramené au niveau des ménages des semences améliorées de haricot, de maïs et du riz. Ces semences marchent avec les pratiques agricoles améliorées qui permettent à ces semences-là de donner et produire plus. Et toutes ces semences ont été introduites avec ce projet », a-t-il fait observer.




Le Coordonnateur du projet a rassuré que des efforts seront redoublés pour les 18 mois restants afin de permettre au projet d’atteindre tous ses objectifs.

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Il faut dire que l’initiative pour la mise en œuvre accélérée de AID-I GLR est une initiative de deux ans, impliquant de multiples parties prenantes, avec l’objectif de contribuer à accroître la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région grâce à l’adoption rapide et à grande échelle de technologies et d’innovations agricoles éprouvées, développées principalement par le CGIAR et ses partenaires.

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Le projet AID-I GLR vise à atteindre 1.200.000 agriculteurs au Burundi, en République démocratique du Congo et au Rwanda.




L’initiative est financée par l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) dans le cadre de la réponse des États-Unis aux effets immédiats et à long terme de la crise mondiale de la sécurité alimentaire.




En RDC, AID-I GLR a facilité un partenariat dirigé par Rikolto, avec le SARCAF et VSF pour fournir des technologies et des innovations aux ménages agricoles, avec l’assistance technique des centres du CGIAR et des prestataires de services, et en alignement et collaboration avec l’Institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomiques (INERA), le système national de recherche agricole.

Bertin Bulonza

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